* Tendance inversée à Royat :
La tendance s'est inversée en 1996 pour la station thermale de Royat. La baisse s'est fortement ralentie avec - 8%, contre une chute de fréquentation de - 10% l'an dernier. Mais le chiffre le plus porteur d'espoir est celui des nouveaux curistes qui est passé de - 22% l'an dernier à - 7% "seulement" pour la dernière saison. Ces améliorations ne sont pas le fruit du hasard pour l'Office de tourisme de Royat-Chamalières, mais elles résultent de la mise en place d'une "réelle politique commerciale" avec la relance d'anciens clients, le développement des séjours courts dits de remise en forme et la recherche d'une clientèle de proximité.
* Fusion Diversey - Lever :
Diversey et Lever Industriel International ont uni leurs forces pour constituer à l'échelle mondiale une nouvelle société spécialisée dans l'hygiène et le nettoyage. La constitution de DiverseyLever, nouveau groupe d'Unilever, permettra aux différentes unités locales de répondre encore mieux aux besoins de leurs clients. Ainsi associées, ces deux entreprises disposeront des moyens nécessaires pour développer des technologies innovantes et satisfaire les exigences des clients en termes de performance, de valeurs et de soucis de l'environnement. DiverseyLever emploie 13.000 personnes dans 60 pays. Son CA est de l'ordre de 8 milliards.
* Meilleur Apprenti de France Rhône-Alpes :
Dix concurrents inscrits, dix présents lors de la finale Rhône-Alpes du Meilleur Apprenti de France disputée au L.P. Hélène-Boucher de Vénissieux sous la responsabilité de Michel Lorrain et Georges Pleynet. Salmis de faisan, œufs au gratin et crème renversée au programme des candidats. Le salmis a fait la différence et permis à M. Valançot (Hôtel Beau Rivage à Montmerle) de l'emporter devant M. Boiron (Lycée hôtelier St-Chamond) et Mlles Pesut (Lycée hôtelier Thonon) et Terrier (Lycée hôtelier Dardilly).
* Bertrand Jallerat au Petit Riche à Paris :
Bertrand Jallerat, 26 ans, vient de prendre la direction du «Petit Riche» à Paris, un restaurant dédié aux vins du Val de Loire. Bertrand Jallerat est le fils des propriétaires du Grand Monarque à Chartres et du président du syndicat départemental de l'hôtellerie.
* L'âge des professions :
C'est le constat de l'INSEE Rhône-Alpes dans sa lettre de novembre 1996 : l'âge des professions a un fort impact sur les perspectives de recrutement. Dans les dix familles professionnelles les plus âgées figurent au 5ème rang (âge médian 43 ans) les «hôteliers et restaurateurs indépendants» dont l'effectif est en hausse entre 1982 (23.716) et 1990 (25.408). Dans les dix familles professionnelles les plus jeunes, on trouve au 1er rang (âge médian 28 ans) les «serveurs et employés d'hôtels» qui étaient 24.376 en 1982 et 30.364 en 1990 (+ 24,6%) et au 3ème rang les «cuisiniers qualifiés» (âge médian 31 ans) passés de 13.476 en 1982 à 15.276 en 1990 (+13,4%). En notant que «les familles professionnelles vieillissent», l'INSEE Rhône-Alpes souligne que dans cette région «un actif sur deux a moins de 38 ans», que «le rajeunissement concerne les hôteliers-restaurateurs et les cadres commerciaux, métiers à fort turn-over» et qu'au début des années 90 la moitié des actifs en Rhône-Alpes ont entre 29 et 47 ans. «Ce mouvement de concentration autour des âges intermédiaires est très marqué dans le secteur de l'hôtellerie : en 1982, la moitié des hôteliers-restaurateurs avaient entre 35 et 54 ans, huit ans plus tard, un sur deux a entre 36 et 51 ans.»
De cette analyse, découle le constat que «les coiffeurs ou le personnel de l'hôtellerie sont parmi les professions les plus jeunes ; elles offrent d'autant plus d'emplois qu'elles répondent à une demande croissante et qu'on ne reste pas longtemps dans le métier».
(La Lettre INSEE Rhône-Alpes-N° 38 novembre 1996-04.78.63.28.15).
* Perrier-Jouët, premier
de la classe :
A l'issue du palmarès des entreprises industrielles et commerciales, effectué par les Chambres de commerce et d'industrie de la Marne, Perrier-Jouët est arrivé en première position des maisons de champagne exportatrices de la Marne avec un pourcentage de CA de 77%, soit 228 millions de francs. Pour un CA total de 295 millions de francs. Moët et Chandon talonne le leader suivi en troisième position par Pommery.
* Fashion Café à Barcelone :
Après le Planet Hollywood de Schwartzenegger, Stallone et compagnie qui fonctionne depuis un an dans le port olympique de Barcelone, puis le «Dive !» de Steven Spielberg au Maramagnum, voici que Elle MacPherson et ses copines Claudia Schiffer, Naomi Campbell et Christy Turlington ouvrent elles aussi leur bistrot «Fashion Café» dans la capitale catalane, à 300 m de la place de Catalogne.
* Jolly Hotels :
la santé revient
L'augmentation des ventes du premier semestre a été de 5,3% pour les hôtels italiens et 11,4% pour les hôtels internationaux de la chaîne. On prévoit un profit pour l'exercice 1996.
Je n'étais pas seul, dimanche dernier à Orly. Les retours de vacances, la pagaille dans les gares et sur la route, les habituels retards de notre chère compagnie Air Inter avaient concentré une foule inhabituelle dans ce haut lieu du romantisme qu'est l'aérogare d'Orly Ouest.
L'avion que j'attendais pour 16 h 20 étant annoncé pour 18 h 50, j'eus la chance, pour une aussi longue attente, de m'installer au Clifden Pub, un établissement au décor «irlandais» situé au dernier étage, que la foule des «attendants» n'avait pas encore envahi.
Armé de patience et de plusieurs revues, je n'étais pas vraiment pressé, mais au bout d'un quart d'heure, un serveur vint prendre ma commande. «Un demi pression», demandais-je, en devant préciser si je voulais une «blonde», une «brune», une «rousse» ou une «blanche». Un bon point pour la palette chromatique du pub, remarquai-je en optant pour la dernière proposition.
Et je me replongeais dans la lecture de mes magazines, où l'actualité liée à la météo dominait bien sûr, puisque le froid en hiver est devenu une nouvelle, sinon un «scoop».
Le garçon qui m'avait pris la commande passa et repassa, sans un moindre coup d'oeil pour ma table. De toute façon, j'avais le temps. A côté, une jeune fille, visiblement plus pressée, s'impatienta jusqu'au moment où elle décida d'aller chercher son café au comptoir. A son retour, un couple d'étrangers avait pris possession des chaises... Elle avala son express debout sans un mot d'excuse de la part d'un service visiblement plus que dépassé par les événements.
Entamant un nouveau tour de cadran, je m'enquis du devenir de ma commande auprès d'une autre serveuse qui n'était manifestement pas informée de ma première formulation. Ce dont j'aurais dû me douter. Je recommandai, avec, cette fois, une réelle envie de me désaltérer.
Le ballet désordonné des clients insatisfaits et des serveurs débordés se poursuivit... jusqu'à l'heure de l'arrivée de mon avion. Je ressortis du pub sans que personne ne s'enquit de ma commande...
Comme je n'étais manifestement pas le seul, ce jour-là, à attendre sans être servi, il serait instructif pour le responsable de l'établissement, s'il y en a un, de calculer la perte de chiffre d'affaires engendrée par cette désorganisation totale... sans oublier le mécontentement, souvent durable, de la clientèle...
L'HÔTELLERIE n° 2493 Hebdo 16 janvier 1997
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