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L'événement

Ils réagissent

Merci Monsieur Arthuis pour tous les petits

De qui vous moquez-vous Monsieur le ministre des Finances ?

Les hôteliers traditionnels bien présents à la CFHRCD ont cru en la parole de Monsieur Pons, leur ministre de tutelle. Auraient-ils pu un seul instant mettre sa parole en doute !

Et bien nous observons que 1997 qui n'a que quelques jours sera bien la même année que les précédentes.

25% du parc hôtelier «nanti» que représentent les chaînes intégrées et la puissance financière dictent leur loi au gouvernement en abandonnant les «SDF» que sont les traditionnels, c'est-à-dire les 75% restants.

Il est vrai que le poète a dit : selon que vous serez puissant ou misérable...

Prenez garde Monsieur le ministre, à plusieurs reprises, nous vous avons alerté sur la colère qui gronde dans nos rangs. Les pilules que vous nous faites avaler sont de plus en plus indigestes.

Trop c'est trop !

Respectez votre parole et celle du gouvernement en reprenant le mode de calcul allégeant les redevances télévisuelles pour les petits établissements.

On ne gouverne pas sur des mensonges !

Jacques Fréalle

Président des hôteliers de la CFHRCD

L'égalité n'est pas à l'ordre du jour

Une nouvelle année pleine d'espoir vient à peine de commencer, et l'on nous annonce une première désillusion quant à la redevance TV dont nous avions innocemment cru qu'elle puisse être réduite et équitablement répartie.

En effet, que le Conseil d'Etat puisse s'offusquer d'un risque à appliquer un texte défavorisant certains contribuables par rapport à d'autres paraît rassurant. Une recherche d'équité pour tous nous semble le chemin du bon sens, d'autant que la législation actuelle fait fi de cette loyauté, puisque le texte en vigueur applique une réduction de 25% à partir du 11ème poste, et de 50% à partir du 31ème. Ce qui nous fait penser que l'égalité n'est pas à l'ordre du jour pour les petits (comme c'est bizarre !).

Mais dans le même temps, tenant compte de la masse de la taxe récupérée sur ces derniers, on peut imaginer que l'Etat a trop à perdre. La modification du texte conduirait sans doute aussi les actionnaires des établissements de grande capacité à voir leurs dividendes pénalisés. Faut-il encore savoir qui sont ces actionnaires, pour que le Conseil d'Etat s'inquiète de leur satisfaction. Tout ceci, si nécessaire, montre bien, qu'une fois de plus, les entrepreneurs indépendants que nous sommes, doivent se soumettre à l'égalité pour peu qu'elle ne dérange pas certains acquis de ceux qui, de façon plus ou moins anonyme, font le jeu de la grande surface hôtelière, en demandant une nouvelle réglementation.

Nous n'avons décidément rien compris. Nous qui sommes tolérés d'exercer en cette fin de siècle, de quel droit aurions-nous le toupet de vouloir nous faire entendre par ceux qui, avec une casquette à double visière, font la moralité pour l'appliquer à leurs affaires.

N'est-il pas inquiétant de voir le gouvernement obligé de plier, ne pouvant faire entendre sa volonté, se voyant refuser des idées qui, il faut le reconnaître, allaient dans le bon sens ? Sommes-nous vraiment en démocratie, avides de liberté, pour permettre à la libre entreprise de se développer ?

Selon ce que l'on répond, soit nous nous trompons et avec nous le gouvernement qui,nous fait croire qu'il a le pouvoir, soit il existe quelques iconoclastes rêveurs dans nos bureaux ministériels occupés à la recherche d'un utopique moyen de maintenir notre industrie dans son état.

Aussi, bien que cela ne soit pas mon habitude, je me permettrais de souffler à notre président national de la Fédération, qu'il est peut-être temps d'user d'un moyen de pression sans précédent, à savoir d'organiser une grève générale de la diffusion TV dans nos établissements pour une période choisie... Pourquoi pas celle des prochaines élections ? D'autant que cela pourrait être une première et le seul moyen de communication qui n'ait pas été donné d'utiliser pour se faire entendre.

Après les routes, les airs, les postes, les ondes télévisuelles coupées au public pourraient peut-être faire entendre raison à ceux qui rêvent d'égalité, tout en restant selon notre bonne éducation, discrets et démocratiquement corrects.

Cette solution me semblerait pour un temps suffisamment corrosive pour obliger ceux qui tous les jours disent nous entendre et vouloir nous aider.

De ce fait, s'il advenait que nos présidents nationaux aient le culot de donner des consignes pour ce désordre calculé, sans que cela nous coûte, l'action leur permettrait de compter les leurs pour la première de nos suppliques.

Dans le cas contraire, il faut qu'ils sachent que nous ne leur en tiendront pas rigueur. Mais alors combien de questions restées sans réponses risquent de réapparaître durant cette année 1997 ? Et comment pourront-ils nous assurer du poids de respectabilité que nous les supplions d'avoir auprès des pouvoirs publics ?

Souhaitant être quelque peu entendu, je suis de ceux qui voudraient voir leurs rêves transformés en raison économique, pour le maintien de nos familles professionnelles...

Et que l'audiovisuel fasse le reste.

Franck Gomez

Président de la FNIH Vaucluse



L'HÔTELLERIE n° 2492 HEBDO 09 janvier 1997

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