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Vie professionnelle

Professionnels de Loire-Atlantique

L'explication avant l'action

Lors du XXème anniversaire de l'Assemblée générale du Syndicat des professionnels de Loire-Atlantique, les hôteliers, restaurateurs, cafetiers membres ont fait part de leurs difficultés à un député.

La soirée fut d'abord et avant tout l'occasion de fêter le XXème anniversaire de l'Assemblé générale annuelle de la Chambre syndicale départementale des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, discothèques de Loire-Atlantique, actuellement présidée par François Effling. Quelque 120 membres étaient conviés à l'Abbaye de Villeneuve aux Sorinières. Gâteaux somptueux et feux d'artifice ont conclu la fête.

Mais cette journée a débuté dès l'après-midi, par une réunion préparatoire en présence notamment du député Vincent Delaroux. L'ensemble des problèmes de la profession a été passé en revue, au premier rang duquel, «les difficultés engendrées par les charges salariales, souligne F. Effling. Nous proposons de taxer les industries créatrices de chômage, comme l'informatique et la robotique». Contribuant à maintenir le tissu social et commercial, les professionnels souhaitent une baisse des charges salariales, «et elle est urgente, car bien que nous ne licencions pas, nous stagnons».

«Des actions d'ores
et déjà prévues»

Second cheval de bataille des professionnels de Loire-Atlantique, l'éternelle TVA, «actuellement à deux vitesses. Sur un ticket moyen de 100 francs, environ 30% du taux de TVA est à 20,6 et le reste à 5,5. Nous suggérons de faire une règle de trois et demandons l'application du «un tiers, deux tiers». Ce serait une bouffée d'oxygène et tout le monde s'y retrouverait». Cette proposition devrait être reprise et présentée par le député à l'Assemblée nationale.

Enfin, les professionnels n'ont pas hésité à dénoncer le paracommercialisme (les VVF et le nouveau concept Café-Couette...) en demandant que le rapport Radelet prenne force de décret d'application. «Que les associations soient également mieux contrôlées. Celles qui sont assujetties à la TVA ne doivent pas bénéficier de subventions», déclare F. Effling, en dénonçant par ailleurs l'attribution laxiste des tickets-restaurant, utilisés notamment dans les grandes surfaces. Enfin, le président du syndicat s'en est pris à l'augmentation des machines à sous dans les stations balnéaires comme La Baule, «qui empêchent l'argent de circuler», ainsi qu'à la surcapacité hôtelière, notamment à Saint-Nazaire (problème avec la chaîne B&B) et à Nantes (projet d'installation d'un B&B et d'un Ouest Hôtel de 120 chambres).

«Je pense que le député est conscient de nos problèmes. Que l'on prenne nos propositions en compte, avertit F. Effling. Sinon, nous en arriverons à des extrêmes. Des actions sont d'ores et déjà prévues si l'on fait la sourde oreille.» O. Marie



L'HÔTELLERIE n° 2488 Hebdo 19 decembre 1996

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