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Hôtellerie niçoise

Vers une amélioration dans le haut de gamme

Un bel été pour l'hôtellerie niçoise, avec une augmentation sensible de la fréquentation pour les établissements de luxe.

Au terme de la saison estivale 1996, les hôteliers de Nice et sa région sont satisfaits. Selon le Syndicat des hôteliers niçois, le taux d'occupation des chambres dans les hôtels de luxe a dépassé les 80%, soit une augmentation de fréquentation par rapport à 1995 de 8% pour les établissements 4 étoiles et de 3 à 4% pour les hôtels 2 ou 3 étoiles. «Au début de la saison, certains médias français ont fait leur Une sur la fin de l'engouement des estivants pour la Côte d'Azur. Aujourd'hui, chiffres à l'appui, nous pouvons leur montrer que les vacanciers ont répondu présent», annonce Sylvie Grosgogeat, de l'office du tourisme de Nice, qui reconnaît toutefois que la majorité des touristes étaient étrangers. Les Espagnols, les Italiens et les touristes venus des pays d'Europe de l'Est ont plutôt séjourné dans des hôtels 2 étoiles, tandis que leurs homologues américains, russes, belges ou scandinaves occupaient les chambres des 4 étoiles et 4 étoiles Luxe. «Du côté de la clientèle française, nous assistons à une véritable mutation. Fini les quatre ou cinq semaines de congés que l'on prend groupées pendant l'été. Ils sont nombreux à préférer venir plusieurs fois dans l'année sur la Côte, le temps d'un week-end prolongé.»

Une clientèle
de congressistes

Autre tendance, l'augmentation de la clientèle individuelle au détriment des groupes (+ 14% en individuel dans les hôtels 4 étoiles et - 11% en groupe). «Les gens sont mieux informés, plus capables d'organiser leur séjour sans avoir besoin de passer par les tour-opérateurs ou un autocariste. Des intermédiaires qui risquent de faire augmenter le prix du séjour.» Depuis quelques années, les responsables de l'office de tourisme constatent également un étalement de la fréquentation des hôtels niçois sur l'ensemble de l'année. «Nice, ville de congrès avec l'Acropolis, prend le relais de la période estivale. Très souvent, les congressistes prolongent leur séjour de travail par deux ou trois jours de loisirs, ce qui renforce encore le changement de rythme des vacances», ajoute Sylvie Grosgogeat. Ainsi, à Nice, les réservations hôtelières jusqu'à la fin de l'année ont déjà été effectuées. Ce ne sont donc pas seulement les trois mois d'été qui seront satisfaisants, mais tout le second semestre 96 qui viendra rattraper un début d'année plutôt morose.

E. Millot



L'HÔTELLERIE n° 2483 Hebdo 14 novembre 1996

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