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Rétrospective 2000
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Opérateurs français

Ils confirment leur bonne santé

La France demeure championne du monde en matière de tourisme. Au terme des six premiers mois de l'année 2000, le secrétaire d'Etat annonce d'ailleurs une augmentation de 7,4 % des recettes du poste voyages de la balance des paiements, à 95,4 milliards de francs. Des résultats qui reflètent la bonne santé du tourisme hexagonal et de ses acteurs principaux dont font partie les hôteliers. Ces derniers profitent du reste de la bonne conjoncture pour conforter leur position respective.

Dossier réalisé par Claire Cosson

Accor s'affiche haut et fort
Malgré un chiffre d'affaires record à fin septembre 2000 (+13,8 % à 5,2 milliards d'euros), le groupe français estime indispensable de renforcer sa notoriété à travers la planète. A cet effet, Jean-Marc Espalioux opte pour une stratégie des plus claires : faire d'Accor sa marque ombrelle. Concrètement, le nom d'Accor va s'ajouter à chacune des activités et des marques du groupe. L'ensemble des enseignes hôtelières portera donc la mention Accor Hotels.
Ce qui n'empêche pas par ailleurs la compagnie de poursuivre son tour du monde. Associé à un consortium composé de l'Allemand FIC Globe LLC et du polonais Globe Trade Center, Accor signe ainsi avec le Trésor Polonais la reprise de 35,37 % des parts de la chaîne hôtelière polonaise Orbis. Le groupe renforce également sa présence en Israël en prenant une participation de 40 % dans le capital du groupe israélien Clal Tourism. Il reprend en outre 8 hôtels (660 chambres) au Royaume-Uni via sa filiale Accor UK Economy Hotels. A noter la création d'une société commune avec Intourist. Sans oublier l'intégration de 23 hôtels All Seasons, 7 Fortland Hotels, 26 Rudi Hotels et 7 Queens Roat qui portent le réseau Mercure à 640 unités.
Parallèlement, le numéro 1 Européen peaufine ses positions dans le e-commerce en s'alliant à WorldRes.com. Il entre ainsi à hauteur de 2,5 % dans le capital de la société américaine et 19 % dans sa filiale européenne. Outre les 'tuyaux', Accor noue un partenariat stratégique avec le spécialiste de la vente de vols secs sur le marché français, Go Voyages, dont il prend 38,5 % du capital. Le groupe fonde par ailleurs une plate forme commerciale de coordination et de promotion de l'ensemble de ses métiers liés à la motivation et l'événementiel : Accor Incentive Network.
La compagnie profite également de l'an 2000 pour affirmer sa présence sur le créneau des casinos. Elle rachète d'ailleurs la participation de 35 % détenue par la Société des Hôtels et Casinos de Deauville, dans sa filiale Accor Casinos, pour un montant de 454 millions de francs. Le groupe reçoit aussi l'aval du ministère de l'Intérieur pour l'ouverture à Bordeaux d'un nouvel établissement de jeux. Accor Casinos bénéficie aussi d'une promesse de vente pour l'acquisition de l'hôtel et du casino de Niederbronn en Alsace. Ajoutons le gain de quatre appels d'offres : Carnac, Briançon, Leucate et Langogne. Depuis juillet 2000, Accor Casinos exploite également le casino de Dinant en Belgique ainsi que le Reef Hotel & Casino de Cairns en Australie.
Accor achève l'année en cédant 80 % de sa filiale restauration Courtepaille à Barclays Private Equity France, associé au management.

Alp'Azur Hotels poursuit sa croissance
René Guth, président du groupe Alp'Azur Hotels, aime la montagne et la mer. Raison pour laquelle il a d'ailleurs développé l'essentiel de son entreprise entre les Alpes (Courchevel et Méribel) et le Var (Saint-Tropez, Port Grimaud, La Croix Valmer, Gassin). Une stratégie qu'il poursuit en l'an 2000 avec l'acquisition des murs du Byblos des Neiges ainsi que celle d'un nouvel établissement à Albertville, Le Roma (3* de 145 chambres).

Best Western France franchit la barre des 200 adhérents
L'année 2000 est un grand cru pour l'équipe de Best Western France, installée dans de nouveaux bureaux, tant au niveau des adhésions que de l'activité. Avec les entrées et les sorties, le réseau français réussit enfin à franchir la barre des 200 affiliés à travers l'Hexagone. Quelque 26 nouveaux membres viennent en effet grossir les rangs de Best Western France parmi lesquels figurent BW Terminus à Grenoble, le BW Le Laguiole à Laguiole, le BW Château Corneille à Gaillon, le BW Atrium à Suresnes, le BW Le Jerzual à Dinan, le Park Hôtel à Perpignan, le BW Primotel à Vitrolle... Parallèlement, le chiffre d'affaires de la centrale de réservations enregistre une hausse de 11 % à fin août 2000, atteignant les 105 millions de francs. A noter que la part des réservations passées via Internet passe de 4 % en 1999 à 11 % en 2000.

Brit'Hôtel fait des petits
La filiale hôtelière du groupe Couédic Madoré a le vent en poupe. Créée en 1993, la marque Brit'Hôtel connaît en effet un rythme de développement soutenu dépassant en l'an 2000 le cap des dix établissements. Une croissance qui s'appuie sur le contrat de licence de marque, et qui ne devrait pas s'arrêter en si bon chemin.

Châteaux & Hôtels de France consolide ses positions
Reprise par le célèbre chef landais, Alain Ducasse, l'ex-réseau Châteaux et Hôtels Indépendants, met les turbos au cours de l'année 2000. A commencer par le recrutement de nouveaux adhérents qui permet à la chaîne de totaliser 534 établissements contre 487 en 1999. Une progression qui ne signifie pas que Châteaux & Hôtels de France en oublie pour autant la qualité de ses membres. La sélection des candidats demeure en effet rigoureuse. D'autant plus que le groupement s'est doté d'un directeur général expérimenté en la matière, à savoir Philippe Hervé (autrefois au sein du pôle hôtelier de Vivendi). La chaîne a par ailleurs entièrement refondu son site Internet proposant 6 pages et 8 photos pour chacun de ses adhérents.

Choice Hotels France taille la route
Alors qu'elle vise les 200 établissements d'ici deux ans, la chaîne accueille 26 nouveaux adhérents au cours des dix premiers mois de l'année 2000 dont des villes comme Bayonne, Cannes, La Rochelle, Nice, Paris... auxquels s'ajoutent 8 contrats en cours de négociation. Elle annonce également qu'elle disposera d'un véritable fleuron dès le troisième trimestre 2002, grâce à l'ouverture d'une nouvelle filiale Quality à Roissy-Charles-de-Gaulle.
Parallèlement Choice Hotels France profite pleinement de la reprise économique améliorant de manière sensible le pourcentage du chiffre d'affaires hébergement apporté aux hôtels. Celui-ci atteint 20 % à fin novembre 2000.

Le Club Med se porte comme un charme
Malgré ses 50 ans, le voyagiste français a une pêche d'enfer. Le traitement de 'cheval' dispensé par Philippe Bourguignon porte en effet ses fruits. D'ailleurs, l'entreprise réalise un très bon premier semestre 2000, améliorant son chiffre d'affaires de 44,8 % à 878,4 millions d'euros. Mais, mieux encore ! Il passe d'une perte de 10,1 millions d'euros à un bénéfice de 7,5 millions d'euros.
Souhaitant "devenir dans les 3 ans une société de services, ayant doublé de taille, présente dans tous les domaines du loisir et du divertissement", le Club Med programme l'ouverture de 8 villages dont L'Antarès et Le Chalet à Méribel, le Kani aux Maldives, Le Kabira au Japon, le Crested Butte aux Etats-Unis... Il inaugure également en juillet sa première unité Club Med World à Bercy. Sans oublier le rachat de quatre hôtels (Le Grand Hôtel, L'Ermitage, le Vittel Palace et La Tuilerie) à Perrier- Vittel, dans les Vosges.


Le premier Club Med World ouvre ses portes à Bercy Village en juillet.

Concorde Hotels accélère son développement
N'en déplaise à Asher Elderman, la Société du Louvre se porte plutôt bien au cours de l'année 2000. Le groupe dirigé par la famille Taittinger, enregistre une hausse de 83,5 % de son bénéfice net au terme du premier semestre. La branche d'hôtels de luxe de la compagnie, le groupe des Hôtels Concorde, contribue largement à cette bonne santé puisqu'elle réalise un chiffre d'affaires de 12,5 millions d'euros (+56,6 %). La bonne conjoncture économique a bien sûr profité aux établissements de luxe de la chaîne Concorde. D'autant plus qu'elle étoffe sensiblement son maillage mondial.
En termes de développement, le groupe acquiert tout d'abord en fonds propres une nouvelle adresse à Bruxelles, l'Hôtel Montgomery (61 chambres et 2 suites). Par ailleurs, il multiplie les affiliations accueillant 15 nouveaux établissements dont le Grandhotel Schloss Bensberg à Cologne, le Windigo (Laurentides), le Shilla à Séoul, le First Hotel Vesterbro à Copenhague, l'Hôtel Bauer à Venise...

 
Le groupe des Hôtels Concorde rachète l'Hôtel Montgomery à Bruxelles.

Les Descours se lancent dans l'hôtellerie
Selon notre confrère, SonntagsZeitung, un groupe d'investisseurs français, dirigé par la famille de Jean-Louis Descours, ancien patron des chaussures André, investit massivement dans l'hôtellerie de luxe suisse. Les achats d'hôtels s'effectuent via une banque privée genevoise, la Banque de Patrimoines Privés. En moins de six mois, le groupe en question a acquis les plus beaux fleurons de l'hôtellerie suisse, à savoir : l'Hôtel de Richmond à Genève, l'Hôtel des Trois Rois à Bâle, l'Hôtel Schweizrhof, le complexe du Buergenstock, le Royal Savoy et l'Atlantis Sheraton à Zurich.

Envergure lance Kyriad
Malgré l'échec des négociations avec le Britannique Grange Hotels quant à l'affiliation de certains établissements au réseau Bleu Marine, le numéro 2 de l'hôtellerie européenne n'a pas à rougir de son développement au cours de l'an 2000. A commencer par la réussite du lancement de sa nouvelle enseigne, baptisée Kyriad. Issue du rapprochement des marques Climat de France et Clarine, Kyriad commence plutôt bien son petit bonhomme de chemin avec quelque 162 établissements, dont 1 au Portugal et 1 autre en Italie.
Parallèlement, le groupe ouvre 2 unités Campanile auxquelles s'ajoutent 7 mandats de gestion. Le réseau Première classe grossit, lui, de 4 filiales et 8 mandats de gestion tandis que Bleu Marine accueille deux nouveaux venus, et Côte à Côte un restaurant supplémentaire. Une croissance soutenue qui va s'accélérer dans les années à venir. Devant les bons résultats de sa filiale (résultat en hausse de 11,1 %), la Société du Louvre a en effet décidé de délier les cordons de sa bourse. Envergure envisage donc de doubler son parc d'ici 2006 en franchissant le seuil des 1 800 hôtels. Dès 2001, la compagnie ouvrira donc 69 nouveaux établissements. 88 en 2002 et quelque 86 en 2003.
Envergure lance également un pavé dans la 'mare' sociale du secteur hôtelier en l'an 2000 en signant un accord de réduction du temps de travail à 35 heures. Le passage à cette durée de temps de travail se réalisant de manière dégressive d'ici 2005.

 
Le rapprochement de Climat de France et Clarine donne naissance à Kyriad.

Holigest poursuit ses investissements hôteliers
Le groupe hôtelier Holigest, propriétaire de deux Holiday Inn à Metz et à Troyes, ainsi que d'une résidence hôtelière à Reims, investit plus de 100 millions de francs dans trois nouveaux projets en Lorraine. Le premier projet concerne la construction d'une résidence attenante au bâtiment de l'ancienne Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson (54), ainsi que la rénovation des chambres dans l'abbaye même. Le second porte sur la création d'un Holiday Inn de 60 chambres à côté du golf de Faulquemont. Enfin, une autre opération est en cours avec la reconversion de l'ancien Magasin aux Vivres de Metz.

Un Hôtel Particulier de plus
Philippe Savry est un bâtisseur né ! Il en apporte la preuve avec l'ouverture d'un douzième établissement près de Saint-Flour en plein cœur du Cantal. Après plusieurs mois de recherche, notre homme découvre en effet un nouveau lieu historique : le Château de Varillettes. Six mois de travaux et voilà le site transformé en un charmant 'hôtel particulier' de 12 chambres et appartements.

Hôtels Unis de France se fait une place 'au soleil'
Hôtels Unis de Paris, rebaptisé depuis le 1er février 2000 Hôtels Unis de France, connaît une année 2000 riche en événements. A commencer par un changement d'adresse (40 bis, rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris). Les adhérents se multipliant, la chaîne a en effet besoin davantage d'espace pour répondre à la demande de ces derniers.
D'ailleurs, au 1er février 2000, Hôtels Unis de France accueillera 20 nouveaux établissements dont onze 4 étoiles parisiens, portant son parc à 65 unités dans la capitale. Mais la province n'est pas en reste, puisqu'à la fin du mois de décembre, le réseau compte 25 hôtels supplémentaires dans des villes comme Monaco, Nice, Cannes, Lyon, Biarritz, Nantes, Tours... D'ici le mois de février 2001, Hôtels Unis de France devrait disposer de 120 hôtels en France.
Par ailleurs, la chaîne, dirigée par François Delort, conclut en l'an 2000 un accord avec Lexington Services, fournisseur américain d'accès aux GDS. Elle finalise également des partenariats commerciaux avec American Express, Diners Club, Budget France et la Ligne Roset.

 
Hôtels Unis de France porte son parc à 65 unités sur Paris et multiplie ses implantations en province.

Inter Hôtel en pleine forme
La chaîne volontaire française poursuit son bonhomme de chemin en recrutant 21 nouveaux membres au cours de l'année 2000. L'enseigne s'implante ainsi à Rochefort-sur-Mer, Toulouse, Amiens, Angers, Cambrai, Castres, Azay-le-Rideau, Montrouge... Parallèlement, le chiffre d'affaires de la centrale de réservations atteint les 41,5 millions de francs contre 16 millions de francs en 1996.

JJ France fait son entrée dans la capitale
Filiale du conglomérat JJW du cheik Al-Jaber, JJ France, qui totalise 25 établissements dans l'Hexagone, s'installe à Paris. A la décision du tribunal de commerce de Paris, elle reprend en effet la société Lauferon Le Goff à hauteur de 65 %. Avec cette opération, la compagnie met la main sur trois hôtels parisiens dont un 4 étoiles (L'Elysée Star) et deux 3 étoiles (Le Champagne et Le Champlain). Le groupe envisage de nouvelles acquisitions dans les mois à venir, y compris d'éventuelles reprises de 'petites chaînes'.

Logis de France labellise son offre
Voilà dix ans que la Fédération nationale des Logis de France (FNLF) s'interroge quant à l'opportunité d'implanter des Logis en ville. L'an 2000 lui fournit enfin la réponse. A l'issue de l'assemblée générale, 48 associations votent en effet en faveur des Logis en ville, 24 contre et 5 abstentions. Une nouvelle appellation qui ne dérogera pas cependant à l'esprit de la fédération. Les hôtels concernés devront bien sûr répondre à un souci de qualité et disposer de 50 chambres au maximum. Sans oublier que leur gestion devra être impérativement familiale.
Par ailleurs, la chaîne se dote de trois nouvelles catégories en 2000 : les Logis de caractère, les Logis familles-enfants et les Logis nature-silence. D'autres thèmes verront également le jour au sein de la chaîne volontaire comme les Logis Bacchus, les Logis randonnées, les Logis des neiges et les Logis pêche.
Parallèlement, Logis de France crée une nouvelle association en Guyane en collaboration avec le Comité de tourisme de Guyane. Quatre établissements arborent ainsi les couleurs de la FNLF dans cette nouvelle destination.

Maeva relance son développement
La fusion avec le réseau Vacante est achevée et la situation financière de Maeva, société spécialisée dans la gestion de résidences de tourisme, s'est enfin éclaircie. Aux mains d'un actionnaire majoritaire, Nexity (ex-Compagnie générale immobilière et services), l'entreprise peut désormais reprendre sa croissance. D'autant qu'elle accueille à sa tête un nouveau p.-d.-g., Jean-Marc Janaillac, bien connu du secteur. Elle ouvre ainsi 2 nouvelles résidences Maeva dans les Pyrénées : Les Ramondies à Saint-Lary et Calgary en Andorre. Trois établissements Vacantel viennent également grossir les rangs du côté des Alpes à Risoul, Les Angles, La Plagne-Montalbert et les Menuires. Le produit développé en centre-ville, City par Maeva, n'est pas en reste puisqu'il se dote de quatre nouvelles unités : Paris La Défense Villa d'Espagne, Vanves, Clermont-Ferrand et Nice Sophia Antipolis.
En fin d'année, le groupe signe en outre la reprise en gestion de 4 résidences supplémentaires à Sète (Hôtel résidence Cap de la Corniche), à Praz-de-Lys, à Gresse-en-Vercors (Les Dolomites), et à Peniscola en Espagne (résidence Los Palmitos).

Pierre & Vacances s'internationalise
L'année 2000 est un cru exceptionnel pour le leader des résidences de tourisme en Europe. Il a en effet accru ses parts de marché à la fois en France (1 755 appartements et maisons livrés et intégration d'Orion Vacances) et à l'étranger, avec l'achat de Gran Dorado en avril (40 sites). Sans oublier la reprise de 50 % des Center Parcs Europe Continentale, soit 10 sites représentant quelque 6 840 appartements.

Relais & Châteaux s'associe à Leading Hotels
Alors que l'hôtellerie internationale est en pleine ébullition, la chaîne volontaire scelle une véritable alliance stratégique avec Leading Hotels en créant la Luxury Alliance. Ni fusion ni acquisition, cette association a pour objectif de proposer une offre globale aux clients des deux entités. Chacune de ces dernières conserve d'ailleurs son identité propre, mais en revanche, des synergies sont étudiées en termes de commercialisation avec le développement potentiel d'un chèque cadeau libellé en dollars, un portail en commun sur Internet...
Parallèlement, le réseau accueille 40 nouveaux membres dont 5 français. Au regard des résultats générés par la chaîne, les candidats se ramassent en effet à la pelle. La centrale de réservations a effectivement vu son chiffre d'affaires grimper de 29 % en 2000 pour atteindre les 110 millions de francs. Des chiffres encourageants qui devraient encore évoluer avec la mise en place de la réservation en ligne à partir d'août 2000 et la refonte complète du site Internet. A noter que la vente de chèques et forfaits a également rapporté quelque 46 millions de francs contre 34 millions de francs en 1999.
Au congrès de Naples, les adhérents acceptent en outre la mise en place d'un directeur général exécutif. Un tournant stratégique dans l'histoire de ce groupement d'indépendants.


C'est à New York, au mois d'août dernier, que Relais & Châteaux et Leading Hotels ont annoncé le lancement de la Luxury Alliance

Relais de Paris grossit
Jean-Marc Galabert, patron de la chaîne 2/3 étoiles Relais de Paris et d'A7 Management (cabinet de conseil en gestion hôtelière), a décidément plus d'un tour dans son sac. Alors que certains opérateurs français comme étrangers se battent sur le marché parisien pour acquérir de nouveaux établissements, lui mène tambour battant son développement. Un peu moins d'un an après avoir lancé sa nouvelle enseigne sur la capitale, Relais de Paris, le jeune homme d'affaires a d'ores et déjà racheté une nouvelle unité 2 étoiles à Cambronne, à laquelle s'ajoute un autre établissement rue Turbigo. Un 13e hôtel devant en outre voir le jour du côté de la Bastille avec la reprise du Saphir Hôtel.

Relais du Silence dit non à la multiappartenance
Avec 303 membres, dont 159 en France, la chaîne des Relais du Silence connaît une année 2000 relativement stable en termes d'adhésions. A l'issue de son dernier congrès, la chaîne reçoit en revanche l'aval de ses membres quant à la mise en place de l'interdiction de la mutiappartenance dans le réseau. Une décision importante qui devrait être concrètement appliquée à partir de 2003. La chaîne entend en effet laisser du temps aux membres concernés par ce choix stratégique.
En ce qui concerne l'activité de la chaîne, elle enregistre une hausse sensible. La centrale de réservations grimpant de 40 % à 14,5 millions de francs.

Le Roi Soleil prend des allures de chaîne régionale
Après Sausheim en 1993, Kingersheim en 1995 et Colmar en 1997, c'est au tour de Mundolsheim de voir s'implanter un hôtel Le Roi Soleil (2 étoiles économique). Développé par un ancien industriel, Denis Kuentz a en effet dirigé Valfleuri (entreprise spécialisée dans les pâtes aux sept œufs frais) et ce nouveau concept hôtelier comptera une 5e unité dès 2001 à Holtzheim près de l'aéroport de Strasbourg.

Les Sibuet s'installent à Lyon
Après Megève et Menerbes, la famille Sibuet débarque dans l'ancienne capitale des Gaules en prenant le contrôle de la Cour des Loges.


La Cour des Loges tombe dans le giron des Sibuet.

La Société charentaise d'investissements hôteliers (SCIH) fait des bulles
La SCIH croit en les vertus vivifiantes de l'eau de mer. D'ailleurs, cette filiale de Boissée Finances, dirigée par Stanislas Rollin, investit massivement dans la thalassothérapie au cours de l'année 2000. Elle reprend ainsi deux nouveaux centres à Ouistreham et Antibes, portant son parc d'établissements sur ce créneau à cinq dans des stations balnéaires réputées

En bref

Les grands groupes hôteliers s'unissent sur le Net
Accor, Hilton International et Forte créent une joint-venture commune Internet européenne et asiatique. La nouvelle société, qui développe un canal de distribution électronique pour l'industrie hôtelière, sera constituée au Royaume-Uni et aura des bureaux à Londres et Paris. Un premier site, baptisé andbook.com doit voir le jour en janvier 2001.
Starwood rejoint cette entité concernant la région Asie-Pacifique.

* Partouche prend la gestion des Thermes d'Aix-en-Provence
Après s'être vu confier la gestion du casino et celle de l'hôtel 3 étoiles attenant au complexe thermal, le casinotier français met la main sur les Thermes d'Aix-en-Provence.

* Insignia Hotel Partners débarque en France
Spécialiste dans les conseils et les transactions hôtelières, Insignia Hotel Partners fait son entrée en France en s'associant à la société SP & Partners basée à Paris et dirigée par Patrick Sanville.

City Hotel s'installe à Nice
Le groupe belge, City Hotel, rachète l'Holiday Inn du boulevard Victor Hugo, au cœur de Nice. Ce 4 étoiles est la seconde adresse européenne de la société belge.

Framissima pousrsuit sa croissance
Le concept hôtelier, développé par le voyagiste Fram, fait des petits avec l'arrivée de trois nouvelles unités : Les dunes d'Or à Agadir, le Tiwi Beach au Kenya et l'Asuamarina Golfe à Tenerife. Mais Fram achète également une adresse hôtelière inédite à Monastir (Le Regency). Le voyagiste toulousain reprend par ailleurs en location l'Oumlil à Rabat (208 lits).

* Nouvel établissement de luxe à Courchevel
Après un investissement de 40 millions de francs, l'Hôtel Saint-Joseph fait son apparition au cœur de la station la plus huppée des Alpes françaises. Composée de 10 chambres et 3 appartements, cette unité haut de gamme est la propriété d'Eric Tournier.

* Cinq leaders hôteliers lancent une place de marché virtuelle
Accor, Bass, Granada Compass, Hilton International et Whitbread s'unissent pour créer une place de marché virtuelle, via une structure Internet d'achat en ligne B to B.

* Les Célestins à nouveau dans le giron du groupe Castel
La Société Générale de prévention et de loisirs (GPL), qui assurait la gestion à Vichy du complexe hôtelier et de balnéothérapie Les Célestins, rejoint la société Neptune SA, filiale du groupe Castel.

* Vente du Futuroscope
Après maintes tergiversations, le Futuroscope est finalement cédé au groupe Amaury, notamment propriétaire du Parisien et de L'Equipe. La transaction s'élève pour 70 % des parts du parc de loisirs à 277 millions de francs.

* Dégriftour racheté par lastminute.com
La société française, créée en 1991 par Francis Reversé, rejoint le groupe britannique lastminute.com L'opération s'élève à 98 millions d'euros, soit environ 649 millions
de francs.

Suite


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L'HÔTELLERIE n° 2699 Hebdo 04 Janvier 2001


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