La CPIH rejoint le Groupement national des indépendants

Niort (79) Plus forts unis : tel était le thème du 44e congrès de la CPIH, qui s'est déroulé en début de semaine. Des travaux marqués par l'entrée du syndicat dans le Groupement national des indépendants, créé par le Synhorcat et la Fagiht.

Publié le 15 avril 2014 à 19:10

Pour Gérard Guy, président de la Confédération des professionnels indépendants de l'hôtellerie (CPIH), un congrès "témoigne de la vitalité" d'un syndicat et "reflète son dynamisme". Réunis lundi 14 et mardi 15 avril à l'hôtel Mercure de Niort (79), les membres de la Confédération ont choisi de "confronter leurs points de vue" et "partager leurs expériences". Mais surtout, ils avaient en ligne de mire ce thème 'Plus forts unis' avec l'annonce officielle d'un rapprochement de "caractère historique", selon Gérard Guy. "La nouvelle loi sur la représentativité des organisations professionnelles nous oblige à nous rassembler entre groupements indépendants des CHR et à nous unir au sein du Groupement national des indépendants. Le modèle économique de notre confédération ne nous permet plus de garantir l'existence d'une telle structure et cette évolution est incontournable si nous voulons préserver notre culture et nos valeurs."

"Parler d'une seule voix"

Il s'agit pour le syndicat de la rue Barye "d'une union" donnant accès à une "véritable puissance de feu grâce à une complémentarité géographique et une mutualisation des moyens". Le GNI a été lancé le 15 octobre 2013 par le Synhorcat et la Fagiht, à l'occasion du congrès national de la Fédération autonome à Besançon. Si les dirigeants syndicaux refusent de parler pour l'instant de fusion, ils mettent en avant le poids du nouveau GNI : 26 000 établissements, 230 000 salariés. "En parlant d'une seule voix, le GNI présentera un front uni des forces vives de la profession face à ceux qui nous gouvernent et aux administrations", affirme Gérard Guy. Ce n'est pas la première fois que les trois syndicats se retrouvent sous une bannière commune. En 2010, la CPIH, alors présidé par Jean-François Girault, la Fagiht et le Synhorcat annonçaient qu'ils se réunissaient au sein d'une structure de concertation et d'actions communes, baptisée la Fédération des hôtels, cafés, restaurants indépendants. Un épisode resté sans suite. En 2014, la loi sur la représentativité a changé la donne.
Ces trois syndicats, qui revendiquent la défense des entreprises patrimoniales et indépendantes du secteur, ont choisi de se "pacser pour la bonne cause", résumait lundi un adhérent de la rue Barye à l'heure de l'apéritif, sous un soleil radieux. Une phrase que va pourtant contredire un peu plus tard Didier Chenet, président du Synhorcat : "Nous ne sommes pas trois syndicats pacsés mais trois organisations unies décidées à n'en faire qu'une." Le protocole, signé mardi 15 avril, va effectivement dans le sens du 'mariage' avec trois coprésidents. Dans son discours, Didier Chenet a listé les objectifs et les dossiers prioritaires des trois entités : la lutte contre la pression fiscale, l'allégement du coût du travail, la moralisation d'internet et la fin des clauses abusives, la réduction des commissions sur les titres-restaurants numériques, la valorisation de la restauration au travers de la mention 'fait maison' ou encore la sauvegarde du régime de prévoyance et de santé… Pour Gérard Guy, "il arrive un moment où le réalisme doit l'emporter sur l'angélisme, le pragmatisme sur l'idéologie". Une nécessité : refuser la politique de la chaise vide. Un message lancé à l'intention de tous les professionnels non syndiqués. "On ne peut pas constamment se plaindre et s'abstenir d'exprimer son avis", invoque-t-il.


Publié par Sylvie SOUBES



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