Les distributeurs-grossistes vont collecter les emballages boissons perdus en CHD

Paris Dans sa Charte développement durable, récemment présentée à Paris, la Fédération nationale des boissons prévoit la collecte des emballages perdus par les distributeurs-grossistes.

Publié le 30 octobre 2013 à 11:01
La Fédération nationale des boissons (FNB) vient de présenter la Charte développement durable des distributeurs-grossistes. « Aujourd'hui, pour l'ensemble de ses membres, la responsabilité sociétale et environnementale est devenue une valeur incontournable au développement et à la pérennité de leur modèle économique » a indiqué Jean-Jacques Mespoulet, président de la FNB. L'engagement porte sur trois leviers : l'exemplarité, la sensibilisation et la visibilité. « Le principe penser global, agir global a guidé nos travaux », a expliqué en préambule Laure Bomy, directeur général de la FNB. Cette charte donne des objectifs concrets à trois ans et en particulier la volonté de « servir les clients autrement » avec « l'extension du service de reprise des emballages 'reremplisssables' à l'ensemble des emballages à usage unique consommés au sein des établissements CHD ». L'an prochain, la fédération doit « initier un groupe de réflexion 'filière' associant les organisations syndicales clients et les principaux fournisseurs ». L'idée étant donc la construction d'un service dédié à la reprise et à la valorisation des emballages perdus, verre, PET, carton et boîte d'acier, dont l'utilisation est en augmentation dans le hors domicile et qui sont pour l'instant collectés par les services publics. Actuellement, seuls les fûts et certaines bouteilles en verre sont repris. Ils bénéficient alors d'un reconditionnement. La durée de vie d'un fût est de 15 ans et la durée moyenne des bouteilles en verre de 3 ans. Le système permet d'économiser l'équivalent de 500 000 tonnes de déchets d'emballage par an. La collecte des emballages perdus « lors des opérations de livraisons existantes » permettrait d'optimiser le recyclage avec la multiplication par trois du taux de recyclage du verre perdu et des cartons de regroupement, et la multiplication par dix du taux de recyclage des emballages légers selon l'étude d'impact effectuée par la FNB avec le concours de l'Adème. La FNB met aussi dans la balance « un allégement du coût de la gestion des emballages perdus collectés par le service public de gestion des déchets pouvant aller jusqu'à 32 millions d'euros par an (collecte sélective du verre et étapes de traitement de l'ensemble des emballages » et une réduction importante de CO2. Cette nouvelle logistique a toutefois un coût. La FNB le situe autour de 51 millions d'euros « pouvant être potentiellement supportés par les acteurs de la filière CHD ». Côté CHR, le dispositif est plutôt bien accueilli. De nombreux professionnels rencontrent des difficultés avec l'élimination de ces emballages. « Ce nouveau service, ou devrais-je dire l'extension du service de reprise, permettra de répondre aux obligations en matière de déchets d'emballage et constitue à nos yeux une avancée notable dans la capacité que nous avons à nous mobiliser ensemble, au sein de notre filière, pour faire évoluer les pratiques » reconnaît Gérard Guy, président de la CPIH. Pour Didier Chenet, président du Synhorcat, même approche : « cette opération marque le début d'une véritable collaboration de tous ces acteurs au sein d'une filière organisée, dans leur intérêt, celui de la branche et celui de la planète ». Un sentiment également partagé par la rue d'Anjou. « La prise en compte du développement durable dans la gestion quotidienne des entreprises » doit être considérée comme un outil de développement et non comme une contrainte, estime encore Roland Héguy, président confédéral de l'Umih.

Publié par Sy. S.



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