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Euro-Toques France en quête d’une reconnaissance grand public

Vie professionnelle - mardi 7 décembre 2010 11:38
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Marseille (13) En congrès annuel dans la cité phocéenne, l’association milite pour une aquaculture de qualité, souhaite conseiller les municipalités en matière de restauration scolaire et mieux communiquer sur la marque.



Vingt-cinq ans après sa création par Paul Bocuse et Pierre Romeyer, l’association Euro-Toques a fait escale à Marseille, les 5 et 6 décembre derniers, pour y tenir son congrès annuel. Un congrès marqué à la fois par l’optimisme et la nécessité d’aborder une nouvelle ère, plus communicante. Côté optimisme, Euro-Toques a été dopé par l’assurance d’être devenu un véritable lobby, partenaire des institutions locales, nationales et européennes en matière de production, de commercialisation et de transformation des produits alimentaires frais. Les congressistes ont été confortés par leur nouveau secrétaire d’État, Frédéric Lefebvre. À Marseille comme à Biarritz, il a martelé son engagement en faveur du maintien de la TVA à 5,5 %. Cette TVA, on vous la devait et on l’a arrachée à Bruxelles. En échange, vous avez signé un contrat d’avenir (…) dont vous avez tenu pratiquement tous les engagements (…) La réduction du taux de TVA vous a permis de traverser la crise. Maintenant qu’elle est derrière nous, j’ai l’intention de proposer un avenant au contrat d’avenir. Il porterait sur l’investissement.

Ovationné, le discours du secrétaire d’État rendait un hommage appuyé à Euro-Toques France et à son président, Henri Charvet, qui a supervisé en 2010 le groupe de travail Promotion et valorisation du patrimoine alimentaire et culinaire au sein du Conseil national de l’alimentation, dont les travaux ont pesé sur la décision de l’Unesco d’inscrire le repas gastronomique des Français au Patrimoine immatériel de l’humanité.

Code professionnel

Seule association de grands chefs à être reconnue par les instances européennes, Euro-toques et ses 4 000 adhérents européens, dont 500 en France, défend la qualité et le goût des produits, et valorise le savoir-faire des professionnels. Elle s’engage à garantir au consommateur l’utilisation de produits frais et de saison, transformés sur place, à l’origine contrôlée et à lui apporter une alimentation saine et un apport nutritionnel équilibré. Dans ce cadre, elle s’est notamment engagée à retirer le thon rouge des cartes afin de préserver la ressource. Défenseur d’une pêche raisonnée, Henri Charvet sait que la ressource halieutique est menacée par la surpêche et aussi par la pollution marine. Poissons sauvages et poissons d’élevage ne doivent plus s’opposer quand l’un et l’autre sont de qualité et de bonne fraîcheur” Précurseurs du développement durable, les Euro-Toques militent aussi pour une alimentation équilibrée dans les cantines scolaires. Patrice Demarq, secrétaire général, insiste : Il s’agit d’un de nos grands chantiers pour 2011. Nous allons proposer aux municipalités que les chefs Euro-toques interviennent en amont pour conseiller une meilleure restauration scolaire. Dernier chantier pour l’association française, la création d’une image Euro-Toques auprès du grand public. Nous sommes connus à Bruxelles, par les politiques et les professionnels, mais le consommateur n’associe pas notre logo à une garantie de sûreté et de qualité alimentaire.

Dominique Fonseque-Nathan

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