“Vous êtes le poumon de la France”, déclare Frédéric Lefebvre aux professionnels
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Le nouveau secrétaire d’État en charge du Tourisme a confirmé l’engagement du Gouvernement de maintenir le taux réduit de TVA pour la restauration.

De gauche à droite : Roland Héguy, Hervé Bécam, Gérard Guy et Frédéric Lefebvre.

Un message de Régis Marcon lors de la table ronde sur l'évolution du contrat d'avenir animé par Christian Bruneau, L'Hôtellerie Restauration (à droite), à laquelle participaient (de gauche à droite) : Philippe Villalon, Laurent Geiser (Fafih), Laurent Duc et Hervé Becam.

Frédéric Lefebvre visitant les stands des partenaires au congrès de l'Umih

Roland heguy annonce à Frédéric Lefebvre qu'il va lui remettre une motion sur le bac pro en trois ans

Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Tourisme.
Pour retrouver Frédéric Lefebvre en vidéo : cliquez ici
Cela fait un peu plus de seize mois que les professionnels de la restauration ont obtenu, pour leur secteur, le taux réduit de TVA, mais celui-ci fait toujours débat, tant auprès de l’opinion public que des hommes politiques. D’où l’importance de la table ronde qui s’est déroulée dans le cadre du congrès de l’Umih à Biarritz : Réussir le contrat d’avenir !’ Celle-ci a en effet été l’occasion de souligner le bilan positif de la baisse de TVA et le respect des engagements de la profession. En introduction, Philippe Villalon, président des restaurateurs au sein de l’Umih, a présenté le bilan détaillé de cette mesure. En signant le contrat d’avenir, la profession s’est engagée à réinjecter une partie de la manne financière vers les consommateurs, les salariés et les investissements. Pour les seuls salariés, l’enveloppe est estimée à 1 milliard d’euros. La mise en place d’une mutuelle frais de santé est l’une des avancées sociales majeures dont ils bénéficieront dès 2011. Elle a été présentée dans ses grandes lignes aux congressistes par Laurent Duc, président des hôteliers.
En matière d’emploi et de formation, la profession a aussi respecté ses engagements, en décrochant le titre du 1er secteur en termes de recrutement. Seul bémol, l’investissement, même s’il est encore un peu tôt pour pouvoir faire un véritable bilan. Le montage Oséo - qui consiste en un prêt participatif pour les professionnels sans garantie ni caution personnelle - a montré ses limites. Seules 100 entreprises ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa mise en place, en raison notamment de la réticence des banques.
Renforcer les investissements
“Nous avons adopté à l’unanimité une motion sur le bac pro en trois ans que nous allons vous remettre. La formation doit être au service de l’employabilité, avant de donner un diplôme”, annonce Roland Heguy, président de l’Umih, à Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État en charge du Tourisme venu assister à l’assemblée générale du jeudi après-midi.
La veille, un atelier sur la réforme de la formation professionnelle et du bac pro a donné lieu à des débats animés. Selon une enquête effectuée par l’Umih et L’Hôtellerie Restauration auprès de 5 000 établissements, 75,66 % des professionnels se sont déclarés contre le passage du bac pro de quatre à trois ans. Comme le rappelle Christian Navet, en charge du référentiel bac pro pour la profession : “Avec ce nouveau diplôme, on déséquilibre le marché du travail en formant que des niveaux IV au détriment des niveaux V comme le CAP.”
Le secrétaire d’État au Tourisme Frédéric Lefevre, largement ovationné par la salle à son arrivée, a défini les différentes fonctions de son ministère comme “le poumon de la France. Cette réduction de la TVA, on l’a obtenue, ce n’est pas un cadeau : on vous la devait”, a-t-il déclaré. Il a salué les résultats des engagements pris par la profession : le secteur des CHR, fortement redynamisé, a connu une croissance de 7,5 % de son activité entre 2009 et 2010. Les défaillances d’entreprise ont chuté de 17 % et les créations ont augmenté de 8,2 %. Dans le même temps, 29 500 emplois nets ont été créés, et les prix ont chuté de 2,5 %, selon le rapport du sénateur Houel. “Au cours des prochains mois je veux poursuivre et amplifier ce mouvement”, a affirmé le secrétaire d’État. Souhaitant aller plus loin dans le contrat d’avenir, il a annoncé vouloir négocier un avenant portant sur les investissements avec l’Umih et les autres organisations représentatives. Frédéric Lefebvre a aussi tenu à rassurer les professionnels : “Que les choses soient claires. Le Gouvernement ne reviendra pas sur la TVA en restauration. Je serais son défenseur et son gardien dans les mois qui viennent, comme je l’ai été en tant que parlementaire.”
Pascale Carbillet |
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