Umih : Roland Héguy veut que le contrat d'avenir devienne pérenne
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L’Hôtellerie-Restauration : Bercy a confirmé que la profession gardera la TVA à 5,5%.
Roland Héguy : Effectivement, nous sommes rassurés jusqu’en 2012, qui est la fin du contrat d’avenir. Maintenant, ce qui est important, c’est de rendre ce contrat pérenne. Nous ne nous sommes pas engagés sur l’emploi ou le social pour deux années uniquement. Nos engagements sont permanents et il est logique que le contrat s’inscrive lui aussi dans la durée. En matière d’emploi, nous étions partis sur 20 000 emplois et tous les indicateurs montrent que nous irons bien au-delà. En ce qui concerne l’apprentissage, la formation, l’alternance, nous serons, grâce au travail de Régis Marcon, opérationnels dès la fin de l’année. Là encore, c’est quelque chose de solide. La nouvelle convention collective va permettre d’attirer les jeunes. Il y a aussi les frais de santé, sur lesquels nous travaillons en ce moment. Tout cela est né d’une dynamique enclenchée par le contrat d’avenir. D’où la nécessité absolue de le rendre pérenne. Il faut ici rendre hommage à Hervé Novelli, qui va au combat pour la profession. Il est d’ailleurs favorable au fait de repousser l’échéance sécurité incendie en 2015 car il mesure l’étendu des difficultés.
Le 4 octobre approche… Et il n’y a qu’un ticket à se présenter à la tête de l’Umih. Vous êtes candidat à la présidence et Hervé Bécam à la vice-présidence.
R. H. : A un mois des élections, nous constatons, Hervé Bécam et moi-même, une forte mobilisation de la part des départements. C’est d’autant plus réconfortant puisque, comme vous venez de le dire, il n’y a qu’un ticket ! Il y a une vraie prise de responsabilité. Ces élections vont clôturer une période agitée. Cela dit, dans chaque crise, il y a du bon. Les liens se sont resserrés. Il y a eu une solidarité très forte et nous avons pu travailler en équipe et pour l’avenir. Nous devons remercier tous les salariés, le directoire et tous les départements qui se sont mobilisés et qui nous ont accompagnés dans notre action. Cette mobilisation a aussi permis de mesurer l’attachement énorme de l’ensemble des départements à la structure patronale. L’Umih est leader et entend bien le rester. L’Umih, c’est une implantation territoriale. Nous serons toujours présents partout, quoi qu’il arrive. Il faut également parler du succès d’Umih Formation. Pour les départements, Umih Formation est un outil de développement unique, c’est pour eux un appui exceptionnel sur tous les plans.
Quel sera le thème du prochain congrès national de l’Umih ?
R. H. : Le conrès aura lieu du 23 au 25 novembre à Biarritz et il va sortir des sentiers battus. Le fil conducteur sera : séduire les clients. Les exigences des clients seront au cœur des débats. Nos métiers vont beaucoup évoluer dans les trois ans qui viennent avec les nouvelles normes, les lois incendie et accessibilité. Plusieurs associations de consommateurs seront présentes. L’idée est d’ouvrir les discussions et de trouver, ensemble, les bonnes solutions. Les rythmes de vie, de travail, de loisir ont changé. Nous devons remettre en selle les cafés, l’hôtellerie comme la restauration doivent répondre aux nouvelles règles du jeu. C’est l’accueil, au sens large du terme, qui va faire la différence. Un même client va un jour dans 1 étoile, un autre jour dans un 4 étoiles... La donne a changé et c’est ça que nous devons maîtriser. Demain se prépare aujourd’hui ! La défense et la promotion des établissements sont les deux piliers de notre programme. La profession doit et peut se développer. Mais il faut l’accompagner.
Propos recueillis par Sylvie Soubes |
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