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Fermeture du centre La Coupole-Défense : les commerçants accusent l’Epad de pourrissement

Vie professionnelle - lundi 6 septembre 2010 11:00
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De gauche à droite : Yi Cai tenait depuis 1988 le restaurant asiatique. Elle a fermé. Corinne Levy, patronne de la boulangerie, fermée fin juin. Hélène Bompart, Michel Meunier, en grève de la faim et Jacques Bompart.
De gauche à droite : Yi Cai tenait depuis 1988 le restaurant asiatique. Elle a fermé. Corinne Levy, patronne de la boulangerie, fermée fin juin. Hélène Bompart, Michel Meunier, en grève de la faim et Jacques Bompart.

Il y a trois ans, les 37 commerces du centre La Coupole, à la Défense, apprennent qu’ils vont devoir fermer durant les travaux de désamientage nécessaires à l’installation du nouveau réseau de sécurité incendie. “A l’époque, explique Hélène Bompart, patronne du restaurant La Coupole Terrasse, on nous a convoqué pour nous dire qu’on allait fermer six mois. Mais très vite, les choses ont tourné court.” L’Epad, qui doit conduire les travaux, est propriétaire des parties communes, mais n’est pas propriétaire des murs et des volumes et encore moins des fonds de commerce. Hélène Bompart et son mari, Jacques, sont, quant à eux installés depuis 21 ans et ils sont propriétaires du fond. En 2007, ils sont également avertis de l'arrivée d'un nouveau repreneur. “En fait, estime Hélène Bompart, on cherchait à nous expulser à moindre frais. L’Epad a laissé pourrir la situation, sans entamer de travaux. En mars dernier, la commission de sécurité est passée de nouveau et comme les travaux demandés n’ont pas été faits, elle a réclamé cette fois la fermeture du centre.” L’arrêté de fermeture est signé en juin dernier par le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski. “Il s’est engagé à ce que les commerçants soient indemnisés avant la fermeture.” Fin juin, certains baissent rideau. Un délai pour la fermeture du centre est toutefois octroyé par le préfet des Hauts de Seine. “Ce sont 180 salariés qu’on met à la porte” s’indigne Hélène Bompart qui n’acceptent pas les protocoles proposés. “Il y a eu 4 commerces évalués et tous sont à 30% de leur valeur. Et il n’y a pas d’indemnité d’éviction. Le coût des licenciements n’est pas pris en compte.” Durant l’été, des ouvriers se sont présentés, mandatés pour emmurer les lieux. “Ils ont carrément monter un mur devant l’entrée d’une boutique alors qu’il y avait son propriétaire à l’intérieur. On a dû faire venir la police.” Aujourd’hui, les travaux sont en suspend. Des stocks de carreaux de plâtre s’amoncellent dans les allées. Aucune indemnité n’a été versée à ceux qui ont fermé. Les propriétaires des volumes n’ont pas donné leur fin de bail. Michel Meunier, patron du salon de coiffure, a entamé une grève de la faim. Le restaurant La Coupole Terrasse a licencié tout son personnel, comme la plupart des autres points de restauration. Le centre commercial se meurt doucement. “On ne nous donne aucun moyen de nous retourner. Nous sommes des petits commerçants qui ne demandons qu'à travailler et on nous retire ce droit. C’est notre vie qu’on est en train de détruire” termine Hélène Bompart, entre colère et désespoir.
Sy.S.

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