Édito du journal du 9-09-2010 : ”Après 2012“
Vie professionnelle - mercredi 8 septembre 2010 11:49
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Dans un courrier adressé le 30 août aux parlementaires, François Baroin, ministre du Budget, exprime, à juste titre, ses inquiétudes sur l’état futur de nos finances publiques, qu’il s’agisse du budget de l’État ou des comptes sociaux. C’est d’ailleurs l’inquiétante porosité entre l’un et l’autre qui permet d’envisager toutes les hypothèses susceptibles d’alléger le fardeau d’une dette encore aujourd’hui peu ou mal maîtrisée.
En clair, en annonçant qu’à partir de 2013, c’est-à-dire après la prochaine élection présidentielle, une hausse des impôts sera nécessaire pour assurer l’équilibre de nos comptes, M. Baroin, tout en se gardant d’insulter l’avenir, prépare l’opinion à des décisions forcément désagréables. Et comme il n’est plus temps de continuer à laisser filer les déficits, chacun s’accordera de la nécessité d’une rigueur applicable d’abord… aux autres.
Or, comme il ne vous a pas échappé que dans le débat sur le ‘rabotage’ des niches fiscales, le taux de TVA sur la restauration avait été plusieurs fois mis en question, notamment par le ministre du Budget, il appartient à la profession d’engager sans tarder une vigoureuse action de lobbying auprès des décideurs politiques, parlementaires, ministres et éventuels candidats aux plus hautes fonctions de l’État, avant la date fatidique de l’élection présidentielle de 2012.
Et même si les promesses électorales durent rarement au-delà du printemps, il est indispensable d’expliquer inlassablement les effets positifs, tant sur l’emploi que l’investissement et les prix, de la baisse de la TVA sur la restauration.
Attendre encore serait d’une grande imprudence.
L. H. R. |
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