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Les français aiment les cafés mais en attendent d’autres ambiances et un meilleur rapport qualité/prix

Vie professionnelle - mardi 6 juillet 2010 09:29
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Selon la deuxième édition de l’Observatoire du commerce indépendant Metro, Cash and Carry France, les français restent fortement attachés aux cafés traditionnels. Oui mais…



Toutes les alertes sont au rouge : ce sont, chaque année, 6000 cafés traditionnels qui baissent le rideau et on estime que deux licences IV s’éteignent chaque jour. Le bistrot, lieu de convivialité et de brassage culturel, est-il perdu ? Metro Cash Carry France, dans le cadre de son Observatoire du commerce indépendant, a souhaité interroger les français sur l’image qu’ils avaient des cafés et leurs attentes. Il agit aussi de“ comprendre pourquoi cette profession, si ancrée dans le paysage français, est aujourd’hui en péril et comment l’accompagner au mieux” précisent les responsables de cette enquête, menée en collaboration avec l’Institut BVA.
Pour commencer, un chiffre significatif de l’attachement des français à l’esprit bistrot : “82% des personnes interrogées préfèrent largement le café traditionnel aux établissements franchisés. Près d’un français sur deux estime que le café reste un lieu de convivialité essentiel pour animer une ville ou un village. 84% d’entre eux en ont une bonne image, ce qui constitue un socle solide pour cette profession” commente l’Observatoire. La suite de l’étude démontre toutefois un besoin d’adaptation. Le bat blesse en matière de fréquentation.

Cherche concept traditionnel

“Même si les français éprouvent un attachement fort, la marge de progression sur la fréquentation régulière est notable. Seuls 2 français sur 10 fréquentent régulièrement les cafés au moins une fois par semaine. On constate un pic chez les 15/24 ans en raison de leurs modes de vie et de consommation. La fréquentation d’un café reste également plus masculine que féminine : 30% des hommes les fréquentent souvent, soit deux fois pus que les femmes.” Ce faible taux de fréquentation régulière est dû à une convergence de facteurs d’ordre sociétal comme : “l’avènement des outils de mobilité et de communication, le développement des loisirs, la crise qui a freiné la consommation des boissons, l’interdiction de fumer, la désertification des campagnes, le développement de la grande distribution et la politique de l’Etat dans la prévention de l’alcoolisme.” A cela s’ajoute un décalage entre les attentes et le ressenti. Pour 61% des interviewés, l’ambiance n’est pas la hauteur. Les femmes et les clientèles urbaines sont les plus critiques. La qualité du service et des produits est également pointée du doigt. “Dans un contexte de crise économique, le pouvotr d’achat reste la priorité des français (57%). Le service est ensuite un point d’amélioration fort que ce soit dans l’accueil (36%) ou dans la variété des offres et services (13%)”. En d’autres termes, “face à un consom’acteur de plus en plus exigeant et en recherche d’authenticité, les cafetiers doivent trouver et installer un concept fort et différenciant”. Les attentes des français sont en effet relativement bien identifiées : ils veulent des produits frais, manger sain, ils ont un besoin de convivialité et de vrai. Le tout au prix juste.  Comment voient-ils l’évolution du bistrot ? 33% pensent que le renouveau et la modernisation des établissements passent par une offre multiservices et 33% considèrent qu’une offre plus large avec d’autres services constitue un point d’amélioration. Une certaine fatalité existe cependant. 27% pensent qu’il y aura raréfaction des cafés traditionnels. Mais raréfaction ne veut pas dire disparition totale.

Sy.S.

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