Bars et discothèques s’opposent à la mairie d’Orléans
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Orléans (45) L’Umih 45 dénonce les excès de zèle d’une municipalité qui tend, selon l’organisation patronale, à privilégier la répression à la conciliation.
La guerre semble ouverte entre les responsables des bars et discothèques de l’Umih 45 et la mairie d’Orléans et notamment avec Florent Montillot, adjoint au maire chargé des questions de sécurité. “Montillot c’est trop !” écrit dans un communiqué l’Umih pour dénoncer “le nombre croissant de demandes de sanctions initiées par Monsieur Florent Montillot. En effet, 90 % des suppressions de fermetures tardives, des fermetures administratives, des avertissements, des non acceptations de charte de bonne conduite émanent de la police municipale d’Orléans et de son adjoint au maire qui fait fonctionner uniquement l’appareil ‘répressif’ sans aucune concertation préalable”.
“La concertation avant la sanction”
“En outre, poursuit l’Umih, nous constatons amèrement les excès de zèle, le harcèlement pour les terrasses qui dépassent de seulement 10 cm et toujours les paroles nauséabondes de certains policiers municipaux. Nous avons besoin non seulement d’être entendus mais aussi d’être écoutés.” C’est pourquoi les professionnels demandent “fermement” la nomination d’un médiateur pour “faciliter la concertation avant la sanction systématique et stérile”, et la fermeture à deux heures du matin pour tous, toute l’année, tout en maintenant la fermeture à trois heures du matin pour ceux qui possèdent l’autorisation actuellement.
À défaut d’être entendue, l’Umih menace d’organiser une opération ‘apéro Montillot’ devant la Mairie.
Jean-Jacques Talpin |
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