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Elections confédérales à l'Umih : Roland Héguy et Hervé Bécam de nouveau candidats

Vie professionnelle - mercredi 12 mai 2010 11:31
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75 - Paris Roland Héguy et Hervé Bécam sont de nouveau candidats à la présidence et vice-présidence confédérales de l’Umih. La date de dépôt des candidatures est fixée au 15 juin et les élections auront lieu dans la semaine du 13 septembre. Micro.



Roland Héguy et Hervé Bécam.
Roland Héguy et Hervé Bécam.

Vous repartez en campagne, mais dans quel état d’esprit ?
Roland Héguy : Hervé Bécam et moi-même, sommes plus que jamais dans l’attente de ces nouvelles élections. La date du dépôt des candidatures a été fixée au 15 juin et les élections doivent avoir lieu dans la semaine du 13 septembre. Il faut apurer le passif et remettre les choses dans le droit chemin et le bon ordre. Nous sommes de front, avec les présidents de branche, sur tous les dossiers. Nous attendons donc cette échéance avec impatience. 

Comment ressentez-vous la profession dans le contexte économique actuel ?
R. H. : Le Secrétaire d’Etat au tourisme, Hervé Novelli l’a dit récemment, les effets positifs de la baisse de la TVA se font sentir. Ca y est. Et puis, il faut le rappeler, l’obtention de la baisse de la  TVA n’est pas une niche fiscale mais une justice. La TVA, c’est acheter et vendre un produit à un même taux. Or, le différentiel faisait que nous reversions plus de TVA. Nous étions, nous, restauration traditionnelle, défavorisée. Aujourd’hui, nous achetons et revendons au même taux et nous pouvons nous inscrire dans la même concurrence que les autres formes de restauration. Alors que La France et l’Europe sont en crise, notre secteur n’a pas cassé de l’emploi ni de l’entreprise. Hervé Novelli vient également d’indiquer que la restauration était le premier recruteur de France en 2010... Le Contrat d’avenir est sur trois ans. Nous devrons marquer d’une pierre blanche la première année et nous en sommes en train d’y réfléchir. La profession a besoin d’être valorisée dans ses efforts, ses atouts, ses capacités et ses succès. Quoi qu’il arrive, nos métiers ne sont pas délocalisables. Le projet de Régis Marcon est un levier essentiel pour l’avenir. L’apprentissage est pour nous une priorité. D’où aussi notre attachement au travail effectué par Michel Bédu. Tout ça est positif et rassurant.

Dans l’actualité, il y a toujours les normes incendies et les normes hôtelières, deux chantiers en cours qui vont bouleverser le paysage hôtelier français…
R.H. : Si les normes incendies sont appliquées telles quelles, ce sont plusieurs centaines d'hôtels qui risquent de disparaître. C’est inacceptable au niveau du tourisme, de la vie locale, de l’aménagement du territoire, de l’emploi. On ne peut pas laisser faire ça. Quant aux normes hôtelières, elles représentent un challenge économique important. Une partie des entreprises vont devoir se repositionner. Ces normes sont le moyen d’avoir une réelle lisibilité auprès des consommateurs. Avant cela, l’hôtelier va devoir être sûr ce qu’il veut mettre en place, de son positionnement. La démarche qu’il va entreprendre demande une réflexion, pour qu’il n’y ait pas ‘déstructuration’ de l’entreprise. Je dirais que ce dossier comme tout ce qui attend la profession montre la nécessité absolue d’un syndicalisme organisé et de terrain. Et c’est ce que nous avons défendu le 15 mars et que nous allons à nouveau défendre.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

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