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Édito du journal du 6 mai 2010 : Noires ou blanches ?

Vie professionnelle - mercredi 5 mai 2010 12:11
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Dans les instances internationales, les représentants français dont la suffisance est légendaire n’hésitent pas à expliquer aux peuplades inférieures, c’est-à-dire au reste de la planète, que nous avons la meilleure administration du monde. Mais si. Un exemple qui peut conforter cette opinion qu’un Anglais, un Moldave, ou un Béninois pourrait juger, à tort, excessive ?

Nous avons un très beau cas dont seule notre vénérée bureaucratie est capable : le strict et admirable contrôle que les inspecteurs de la direction de la consommation et de la répression des fraudes exercent sur les cartes de restaurants. Rien de plus naturel, au pays du savoir-vivre et de la gastronomie élevée à la hauteur d’une institution. Certes, à condition de ne pas sombrer dans la caricature.

La mésaventure qui arrive au célèbre Yves Thuriès, restaurateur, pâtissier et chocolatier, honoré du titre de Meilleur ouvrier de France, illustre les excès d’une administration que l’on croyait délivrée du syndrome de l’infraction permanente.

Comme vous lirez en page 12 les détails de cette croustillante affaire, le seul commentaire qui vient à l’esprit du citoyen contribuable s’inspire du simple bon sens : faut-il mobiliser un tribunal correctionnel (celui d’Albi) pour qu’il se prononce sur l’épouvantable question de l’appellation de ‘truffé’ attribuée à un plat dont l’élément cryptogamique, la truffe en l’occurrence, était blanche et non pas noire ? En l’absence de texte formel qui interdit d’appeler ‘truffe’ celle dont la couleur est blanche, les observateurs seront très attentifs aux attendus du jugement que le tribunal correctionnel de la capitale du Tarn doit rendre le 6 mai prochain.

À moins de considérer, mais ce ne peut être qu’une malveillante hypothèse, que l’instance pénale d’Albi n’est pas accablée par le traitement de dossiers plus importants.
L. H. R.

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