Ethylotests chimiques ou bornes ?
Vie professionnelle - mercredi 14 avril 2010 09:47
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75 - Paris Trois questions à Laurent Lutse, président de la Fédération nationale des cafés, brasseries et monde de la nuit au sein de l'Umih.

Laurent Lutse : Nous avons été reçus en février au siège de la Sécurité Routière avec d’abord un représentant de la CPIH et de la Fagiht. Nous devions faire le point sur le projet de décret obligeant les établissements fermant après 2h du matin à mettre à disposition de leur clientèle des bornes éthylotests. L’Umih a rappelé alors que l’utilisation de ces bornes était inapplicable dans les établissements de grande capacité, pour des raisons pratiques évidentes. Il faudrait un nombre beaucoup trop important de bornes pour que leur utilisation ait lieu correctement. Nous avons alors proposé la mise à disposition des éthylotests chimiques. Parallèlement, j’ai discuté avec les représentants du Ministère de l’intérieur et ceux-ci m’ont confirmé que tous les dispositifs techniques, y compris les éthylotests chimiques, pourront être utilisés.
A quel stade parlementaire sommes-nous ?
L. L. : Le projet de loi Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale et est en cours de lecture au Sénat. Nous travaillons actuellement sur les modalités d’application de la partie qui nous concerne et l’Umih reste très vigilante. Il faut que ce soit faisable pour les professionnels.
Quelle est la position de la profession aujourd'hui ?
L. L. : Nous avons, la semaine dernière, participé à une nouvelle réunion avec la Sécurité Routière avec tous les syndicats patronaux mais aussi les fabricants d’éthylotests. Il a été convenu de laisser les professionnels choisir le type d’éthylotests qu’ils mettraient à disposition de leurs clients. Tous les syndicats estiment que cette mesure doit être étendue à tous les établissements, mais aussi aux salles des fêtes, aux associations, aux buvettes temporaires. D’autre part, un responsable d’Entreprise et Prévention, qui rassemble les grands alcooliers, a indiqué qu’ils avaient diffusé 500 bornes éthylotests diffusés à titre gracieux. Cette opération a été accueillie favorablement à 85%. Nous rappelons aussi à l’Umih qu’il nous paraît essentiel que les éthylotests chimiques soient étendus au kit voiture. Là encore dans un soucis de cohérence.
Propos recueillis par Sylvie Soubes |
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