Les partenaires sociaux se retrouvent en mixte paritaire
Vie professionnelle - lundi 14 décembre 2009 23:50
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C’est un programme très chargé qui s’annonce ce mardi 15 décembre pour le secteur de la restauration. Le matin se tiendra la réunion du comité de suivi de la restauration à Bercy, qui fera le point sur les engagements de la profession en contrepartie à la baisse de TVA en restauration. Comité dans lequel sont présentes des personnalités qualifiés, mais aussi les 9 représentants des organisations professionnelles du secteur ayant signé le contrat d’avenir de la restauration. Suite à l’invitation lundi d’Hervé Novelli a y assisté, les syndicats de salariés seront aussi présents.
Cette réunion coïncide avec la publication des chiffres de l’Insee, et l’indice des prix dans la restauration qui devrait révéler une baisse des prix de l’ordre de 1,5% entre le mois de juillet et le mois d’octobre.
L’après-midi à 14 H 00, une mixte paritaire doit se tenir dans les locaux de la DGT (direction générale du travail) afin de parvenir à la signature d’un accord social en contrepartie de la baisse de TVA. Accord qui permettrait à la profession de remplir le volet social de ses engagements en contrepartie à la baisse de TVA. Les trois syndicats de salariés (CFTC, CGT et FO qui s’étaient opposés à l’accord du 9 juillet en raison de l’insuffisance de contrepartie social à la baisse de TVA, sont parvenus à élaborer un projet d’accord avec trois organisations patronales, la CPIH, la Fagiht et le Synhorcat. Projet d’accord qui devrait être soumis à la signature des partenaires sociaux ce mardi après-midi. Il y a de fortes chances que la CFDT et la CFE-CGC viennent aussi ratifier ce texte. Par contre, l’Umih et le GNC ont fait savoir lundi soir par communiqué qu’elles ne signeraient pas cet accord considérant qu’il met en péril le secteur. Pour le syndicat de la rue d’Anjou, les trois organisations patronales signataires « sont minoritaires et leur projet ne défend pas l’ensemble des activités du secteur notamment les hôtels, les cafés, les discothèques pour qui l’effet de la baisse de la TVA est quasi nul ».
Pascale Carbillet |
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