Bataille juridique à l'Umih
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De gauche à droite : Laurent Duc, Thierry Grégoire, Bertrand Lecourt et Laurent Lutze, membres du directoire, ont montré un volonté soudée et positive autour d'une Umih renouvelée.

Christine Pujol lors de la conférence de presse du jeudi 17 décembre. Fait surprenant dans l'histoire du syndicalisme et de l'associatif, celle-ci demande des dommages et intérêts à l'encontre d'André Daguin.
Jeudi 17 décembre, Christine Pujol indique devant la presse qu’elle a, au nom de l’Umih, obtenu la nomination d’un administrateur provisoire pour diriger l’Umih dans l’attente de l’audience du 9 février. Celle-ci continue de contester la validité de l’Assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu durant le congrès de Nantes et qui a abouti à un vote majoritaire contre sa politique. Dans son action en justice engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, Christine Pujol demande, entre autre, de faire constater qu’elle est toujours la présidente confédérale en exercice. "Je fais confiance à la justice" a-t-elle répété la semaine dernière après s’en être prise ouvertement et longuement à l’ancien président confédéral, André Daguin, qu’elle accuse d’être à l’origine de sa destitution. Interrogée sur le mouvement majoritaire qui est pourtant apparu clairement à Nantes, Christine Pujol s’en tient a sa position : "cette AGE est illégale". Vendredi 18 décembre, le conseil d’administration de l’Umih s’est tenu dans les locaux d’Umih Formation. A l’ordre du jour, notamment, la mise au vote d’une date pour de nouvelles élections confédérales. La séance terminée, Francis Attrazic et André Delcassan, membres du conseil de surveillance, ont annoncé officiellement les résultats : "Proposée par le directoire, la date du 15 mars 2010 a été adoptée par 89,8% des voix (10,7% de non). Le nombre de votants par rapport à l'ensemble des départements correspond à 69,9%." Une réunion qui ‘n’existe pas’ non plus aux yeux de Christine Pujol, dont l’acharnement à se maintenir à la tête de la rue d’Anjou commence à soulever d’autres questions dans les rangs des adhérents. Certains pointent du doigt la demande de montant en dommages et intérêts importante à l’encontre d’André Daguin. D’autres s’interrogent sur le déni de majorité, qui devrait pourtant l’emporter dans le cadre associatif. L’arrivée d’un administrateur provisoire est aussi relativement mal vécue par les départements. Qu’en est-il aujourd’hui ? Maître Froment-Meurice, avocat de l’Umih, nous donne un début de réponse sur le plan juridique : " Effectivement, un administrateur provisoire a été nommé mais sans débat contradictoire. Nous avons donc déposé un référé en rétractation. Selon Madame Pujol, l’Umih est paralysée dans son fonctionnement courant. Ce qui est faux. Les chèques sont signés, les salariés payés. Le fonctionnement de l’Umih n’est pas en danger, ni interrompu. La semaine dernière, l’administrateur provisoire qui a été nommé a commis deux erreurs. Il a demandé par écrit à Messieurs Daguin et Delterme, directeur général de l’Umih, d’annuler la réunion du conseil d’administration. En faisant cela, il a quitté la mission pour laquelle il était nommé : c’est-à-dire la gestion des affaires courantes. Il n'a pas à porter de jugement de valeur. Deuxième fait, il a donné copie de ces courriers à Madame Pujol et ceux-ci ont été diffusés auprès des départements. Dans notre référé, nous contestons la nomination d’un administrateur provisoire qui n’est pas nécessaire en l’état. "
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