L'Union patronale d'Ile de France porte conseils
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75 - Paris Présidée par Christian Navet, l’Union patronale d’Ile de France s’est réunie lundi dans les locaux d’Umih Formation pour son assemblée générale annuelle. Dans la salle, des adhérents conscients des difficultés actuels, conscients aussi de trouver auprès du syndicat francilien les réponses à leurs questions.

Malgré les grèves de RER qui ont perturbé les emplois du temps sur l’Ile de France, une bonne cinquantaine de professionnels participait, ce 9 novembre, à l’assemblée générale annuelle de l’Union patronale de l’industrie hôtelière. Des restaurateurs, cafetiers, hôteliers particulièrement attentifs aux propos des intervenants. L’heure est sérieuse et comme le souligne Christian Navet, président de l’Upih, le syndicalisme a beaucoup évolué ces dernières années. "Les gens attendent de nous des conseils, pratiques, juridiques, sur le social. Nous devons, nous aussi, faire preuve d’un réel professionnalisme." D’où la solide équipe de juristes et de spécialistes qui composent aujourd’hui les salariés de la rue Antoine Bourdelle. Lundi après-midi, des experts du bâtiment et des travaux, comme Fabrice Barthélémy, président de Batitravaux, rôdés à l’enchevêtrement de lois et autres contraintes administratives, ont apporté d’importants éclairages. En tête des préoccupations, ‘la mise en sécurité’ et ‘la mise en accessibilité’ des établissements. Des ‘mises en conformité’ complexes, auxquelles s’ajoutent des notions nouvelles. De ‘personne à mobilité réduite’ on passe à la ‘situation de handicap’. Un concept beaucoup plus large, dans lequel entre les personnes âgées, les mal ou non-voyants ou encore les poussettes.
Espaces d'attente sécurisés
La semaine dernière, un autre texte est tombé. "Il ne s’agit plus uniquement d’assurer les sorties de secours. La loi prévoit désormais un ‘refuge’. Un espace d’attente de sécurité, résistant au feu, homogène par niveau, comprenant des éclairages spécifiques…" explique Fabrice Barthélémy. Des procédures lourdes encadrent les travaux. Les commissions de sécurité avaient jusqu’à deux mois pour donner leur feu vert. La durée est maintenant de 5 mois et encore… Cette administration peut désormais "fermer à tout moment un établissement recevant du public existant". D’autres thèmes ont été abordé comme les négociations sociales en cours et la TVA. "Selon les sources, les chiffres divergent. On est en pleine crise et on entend dire tout et n’importe quoi" s’énerve Christian Navet qui estime qu’au moins "cinq ou six mois sont nécessaires" pour mesurer l’impact réel de la baisse. "Ce qu’on sait déjà, ajoute toutefois le chef de file parisien, c’est que beaucoup d’entreprises, sur le fil du rasoir, auraient fermé sans la TVA à 5,5. D’autre part et c’est important de le souligner, beaucoup de CDD ont été transformés en CDI. C’est ça qu’il faut montrer. On entend les médias dirent que c’est un cadeau qu’on nous a fait. Pas du tout. Nous étions dans l’injustice fiscale. On oublie aussi que les aides Sarkozy nous ont été retirées. Ce qui était normal. Mais ces aides avaient été mises en place parce que l’Etat le jugeait juste, non ?" Pour les professionnels de la capitale, une épée de Damoclès pointe en complément : la réorganisation des terrasses en 2011. Les bâches sont contestées par les associations anti-tabac. Ce qui pouvait être considéré comme un compromis équitable à l’attention des fumeurs devient source de conflits. L’Upih, dans ce dossier, là-encore, n’a pas l’intention de lâcher prise.
Sylvie Soubes |
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