Jonathan Bauer-Monneret meilleur jeune sommelier de France
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Vertus (51) En poste à l’île Maurice, cet Alsacien de 24 ans s’est imposé à l’occasion de la première édition du trophée Duval Leroy.

Si Antoine Petrus (Le Crillon, à Paris) fut le dernier lauréat du Trophée Ruinart, Jonathan Bauer-Monneret (Constance Belle Mare Plage, sur l’île Maurice) restera dans l’histoire de la sommellerie française comme le premier du Trophée Duval Leroy. Un sacre vécu à Vertus, au cœur de la Champagne, où demi-finale et finale étaient organisées les 8 et 9 novembre dernier. Au terme de sélections régionales auxquelles ont participé 150 jeunes candidats à travers la France, ils étaient douze à avoir rendez-vous dans les salons de la maison Duval-Leroy. Là les attendaient une première série d’épreuves associant questionnaire écrit et dégustation commentée. Elles précédaient la partie pratique, faite de pièges pour tester l’expérience de jeunes gens, dont certains ont tout juste quitté leur cursus. Mais il s’agissait bien de réunir les quatre meilleurs... En l’occurrence Jonathan Bauer-Monneret, Vincent Drubay (L’Envie du Sud, à Toulouse), Mikael Grou (Hôtel Georges V, à Paris) et Guillaume Husson (Maison Decoret, à Vichy).
Un partenariat gagnant-gagnant
En public cette fois et sous le regard de Marc Haeberlin et Marc Meneau, chacun à leur tour, ils allaient enchaîner les ateliers, dégustant et identifiant vins de cépages et spiritueux, prouvant leur psychologie commerciale, décantant, servant et enfin rangeant quelques bouteilles dans une cave improvisée. Un parcours semé d’embûches dont Jonathan Bauer-Monneret sortit vainqueur. “Nous avons suivi la démonstration d’un homme qui aime ce métier et qui est encore en admiration devant le monde du vin et le métier de sommelier”, soulignait Serge Dubs, président de l’Union de la sommellerie française.
Carol Duval-Leroy, qui a voulu soutenir ce concours et devenir le partenaire privilégié de l’UDSF savourait aussi ce succès. “Notre association avec les sommeliers ne s’est pas faite par hasard et la réussite de cette première finale le prouve. Le Meilleur jeune sommelier de France est un tremplin pour les jeunes professionnels mais aussi pour nous !” a conclu la P.-D.G. de la maison champenoise qui écoule 60 % de sa production en restauration, en France et dans le monde. Rendez-vous est déjà pris pour l’automne 2011 et la deuxième édition de ce nouveau trophée.
Jean Bernard |
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