Face à l'acharnement contre les restaurateurs, le coup de gueule de Francis Attrazic
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Dans une lettre ouverte, Francis Attrazic, président de Restaurateurs de France, label national de qualité pour la restauration traditionnelle indépendante française, monte au créneau contre "l’acharnement médiatique qui suit la baisse de la TVA en restauration".

Merci, bien sûr au Président Nicolas Sarkozy, qui a eu le courage d’aller au bout d’engagements qui avaient été pris, mais, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les journalistes, un peu de patience avant d’affirmer que la profession ne tiendra pas les siens. Les derniers sondages montrent que les 5O % de professionnels annoncés ayant baissé leurs prix sont largement dépassés. Certes pas tous selon le schéma officiel (sur 7 produits de la carte) mais aussi à partir d’initiatives individuelles qui n’en sont pas moins significatives et loin de là. Il faut déjà améliorer la visibilité de cette réalité. De la même manière, le cout réel de cette baisse de TVA pour l’état est loin des 3 milliards régulièrement avancés. Les estimations officielles, à l’origine, étaient de 2,6 ou 2,7 milliards, auxquelles il faut enlever :
l’arrêt légitime des aides Sarkozy (économie de 6OO millions d’euros),
e sauvetage de centaines d’entreprises au bord du dépôt de bilan (donc le maintien des rentrées fiscales), la reprise des investissements liés à une amélioration de l’activité (on n’en connaîtra la mesure que l’année prochaine), investissements qui génèreront, eux aussi des rentrées TVA supplémentaires
Enfin, c’est cette reprise de l’activité qui entrainera mécaniquement des embauches (si (tenté) tant est que l’on trouve les collaborateurs qu’il nous faut dans un schéma social et salarial qui sera fixé avant la fin de l’année. Nous avons accueilli cette annonce comme un encouragement, comme une mesure dynamique et non statique, sur du moyen et du long terme pour un secteur qui représente plus de 2OO OOO entreprises, dans l’immense majorité de très petites entreprises, à qui on ne peut pas imposer le pas cadencé pour la simple raison que chaque situation est un cas particulier.
Une justice fiscale et non un cadeau
Et pourquoi qualifier de cadeau ou de niche fiscale ce qui correspond
à une règle européenne : Un pays, une activité, un taux ? Et à
une justice fiscale : on revend à 5,5% ce que l’on achète à 5,5% ?
Les Restaurateurs de France, qui sont des professionnels qualifiés supportent d’autant plus mal ces dénigrements et les menaces à peines voilées qui les accompagnent, car ils se sont engagés dans une démarche de qualité volontaire avec, vis-à-vis du consommateur, un objectif quasi obsessionnel : le rapport qualité^-prix, car le prix tout seul ne veut rien dire.
Ne cassons pas ce processus qui a été engagé, le gouvernement recueillera les fruits de cette mesure, le marché, la concurrence et le libre choix du consommateur joueront leur rôle sur les prix et tout ce secteur continuera à jouer le sien : rôle social, économique, touristique et patrimonial.
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