Édito du 13-11-2009 : “Encore un effort”
Vie professionnelle - jeudi 12 novembre 2009 09:29
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Décidément, la profession ne bénéficie pas de la reconnaissance publique qu’elle peut légitimement revendiquer. À parcourir ce numéro de L’Hôtellerie Restauration, quelle misère ! Difficile de trouver des nouvelles rassurantes dans le flot d’une actualité qui ne prête guère à sourire.
Du président des Restaurateurs de France Francis Attrazic, dénonçant “l’acharnement médiatique qui suit la baisse de la TVA en restauration”, à Pascal Terrasse, député de l’Ardèche et cofondateur du club parlementaire France, Terre de tourisme, qui déplore que le budget que l’État consacre au tourisme ne dépasse pas celui d’un club de foot de ligue 1, en passant par la rencontre houleuse entre les dirigeants du Synhorcat et une délégation de députés de la majorité qui ont eu des mots très appuyés sur la mauvaise image sociale de la profession, et bien sûr le manque de visibilité de la baisse des prix… la liste des griefs est longue.
Même à l’assemblée des franchisés du groupe Accor, où l’optimisme coutumier a été tempéré par les regrets du président Jean Dalaudière à l’égard du refus, trop souvent injustifié, de l’attribution d’aides à l’investissement aux franchisés, on avoue se heurter parfois à l’incompréhension des pouvoirs publics.
Et ce n’est pas l’ambiance parfois tendue au sein des organisations professionnelles qui peut actuellement contribuer à une communication positive. Et ce, tant vis-à-vis des adhérents désorientés par des querelles dérisoires qu’à l’égard d’une opinion trop sensible aux sirènes des médias plus enclins à la critique sans nuance qu’à l’analyse objective.
Or les enjeux de l’avenir exigent davantage de sérénité et de réflexion pour relever les défis qui ont pour noms rénovation sociale (de plus en plus urgente), financement des investissements de modernisation, qu’il s’agisse des normes hôtelières (lire par ailleurs), de la sécurité incendie ou de l’accessibilité, mais aussi maîtrise des outils informatiques de gestion et de commercialisation, présence sur les marchés étrangers, valorisation des métiers… la liste, là encore, est loin d’être close.
Enfin, il n’est que temps de définir une véritable stratégie de communication qui passe par une présence active et innovante dans les médias, une relation de confiance avec les pouvoirs publics, un lobbying constant auprès des parlementaires pour éviter des ‘couacs’ comme l’amendement Yves Bur relatif à l’allègement des charges sociales sur les avantages en nature, sans oublier une réflexion approfondie autour de l’attractivité de la profession auprès des jeunes.
Vaste programme qui exige d’abord que l’on assainisse l’ambiance au sein d’organisations trop occupées par des dissensions internes.
L. H. |
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