Congrès de l’Umih : l’assemblée générale extraordinaire était devenue inévitable
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
44 - Loire Atlantique Pour de nombreux présidents de départements de l’Umih, face à l’attitude de la direction nationale sur de nombreux thèmes, la tenue d'une assemblée générale extraordinaire apparaissait nécessaire. Commentaires à vif.
Jean Terlon, président de l’Umih Essonne
Il y a malheureusement un entêtement de Christine Pujol. Sa gouvernance est contestée. Il y a, de sa part, déni des statuts. Le conseil de surveillance [présidé par André Daguin, NDLR] est respectable. S’il s’agit d’un problème de personne, elle se trompe. La gestion de la baisse de la TVA dans la restauration, est catastrophique ! Il faut un message fort et seul quelqu’un comme André Daguin pourrait aujourd’hui faire face à des discours politiques qui utilisent la profession pour régler leurs comptes internes. On nous prend pour des voleurs ! L’Umih a besoin de retrouver un patron, le temps nécessaire pour remettre les choses en ordre. C’est une grosse erreur de ne pas avoir accepté de faire l’assemblée générale extraordinaire avant le congrès.
Franck Gomez, président de l’Umih Vaucluse
Nous avons demandé à deux reprises qu’une assemblée générale extraordinaire ait lieu avant le congrès et la présidente a fait acte d’autorité excessive en ne la mettant pas en place. Nous aurions eu la possibilité de nous exprimer et celle-ci nous en a empêché. Je le regrette pour elle. Mais l’Umih nationale a oublié ses adhérents. Dans un temps dit ‘de crise générale’, le discours face aux politiques doit être fort. Je regrette qu’elle n’ait pas donné, ce matin, la parole au président du conseil de surveillance.
Roger Sengel, président de l’Umih Bas-Rhin
Je suis un peu déçu. On a l’impression de ne pas savoir ce qu’est le dialogue. Il aurait fallu donner la parole au président du conseil de surveillance. Celui-ci voulait calmer le jeu. Le dossier social pèse lourd et jusqu’à présent, les décisions étaient prises au sein de l’Umih de manière bilatérale. Il y a eu décision unilatérale et nous ne pouvons pas l’accepter. Ce qui a été indigne ce matin, c’est le refus de dialogue. Il fallait donner la parole à André Daguin. Il était là pour rétablir l’ordre. Nous ne sommes pas représentés à la hauteur de ce que nous sommes, à la hauteur de ce qu’est la profession. Les messages passés dans les médias sont dramatiques. En Alsace, nous avons défendu notre bilan, la profession a fait son boulot et nous avons été entendus. L’Umih nationale ne fait que tancer les professionnels.
Christian Navet, président de l’Union patronale d’Île de France
Je suis désolé que le congrès ait été gâché pour ses organisateurs. Un grand nombre des adhérents ont sollicité une assemblée générale extraordinaire. Il fallait démarrer par ça et le congrès aurait pu ensuite reprendre ses droits. La démocratie, c’est écouter et accepter le dialogue avec la majorité. Après les onze ans de présidence d’André Daguin, qui a été un président hors du commun, il fallait un travail d’équipe. Christine Pujol s’est isolée. Le vote qui a eu lieu à l’heure du repas montre que nous n’avons plus le temps, qu’il faut rapidement reprendre la main sur les dossiers social et baisse de la TVA.
Derniers commentaires
L'agrodigesteur Biomost de Presse à Balle, pour digérer les déchets
1 000 € remboursés pour l'achat d'un four mixte iCombi !
Botulisme : quels risques, comment s'en prémunir
Une saison estivale "excellente", se réjouit Olivia Grégoire
Chaînes hôtelières : pourquoi ils adhèrent ?