Franck Gomez : “Faites appliquer la loi que vous avez promue Madame Bachelot”
Vie professionnelle - jeudi 20 août 2009 10:17
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En réponse à l’article paru le 18 août dans les colonnes de "La Provence", intitulé "Nous avons testé la loi anti-alcool dans les stations-service", le président de l’Umih du Vaucluse réagit.

On se moque de vous, Madame Bachelot, dans les épiceries de nuit comme dans les stations de carburant !
Il me paraît être temps de sévir en faisant appliquer les pénalités prévues envers ceux qui n’obtempèrent pas.
À ce jour, je n’ai constaté aucun PV délivré, que ce soit aux débiteurs de produits toxiques comme les marques de carburant complétant leurs méfaits par la vente d’alcools à toute heure ; il est vrai que pour les enseignes ayant monopole, le montant du PV n’est pas cher au regard du bénéfice qu’elles réalisent. (…)
Concernant le sujet, le journal Auto Plus, selon son enquête menée, relève que sur 50 stations-service inspectées, 44 continuent à distribuer de l’alcool après 18 h précisant, dans un département du Sud, que 12 stations sur 12 passent outre, selon Pierre-Olivier Savreux, journaliste.
Les industries pétrolières poussent le culot à demander un petit sursis pour faire appliquer la loi publiée au JO le 22 juillet. J’en déduis que ces industries ont besoin de plus de temps que les indépendants pour appliquer les ordres. D’ailleurs, nous l’avons déjà remarqué en matière tarifaire des prix de carburant à la pompe où le yo-yo des centimes ne cesse de fluctuer, loin de correspondre au cours du baril au jour le jour. Il est vrai que, comme pour les boissons alcoolisées, il y a des stocks à écouler.
Alors que je lis, en parallèle, les supputations de certains élus dont l’un se désigne dans le journal La Provence du 16 août, en l’occurrence Monsieur Ciotti, député des Alpes-Maritimes, doutant de l’efficacité de la nécessité de la baisse de la TVA, dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un accord obtenu après quinze ans de tractations grâce à la volonté première du président de la République. Il nous faut faire force de pédagogie pour raisonner nos familles professionnelles et leur faire comprendre le bienfait de cette décision, qui sera accompagnée du contrat d’avenir que personne ne peut dénigrer. (…)
Il est vrai qu’en matière de répression il est plus facile de traquer les consommateurs à la sortie des restaurants qui ont peut-être bu le verre de trop, mais au moins, en partant le ventre plein, et qui ne sont pas - dans la grande majorité - ceux que l’on retrouve sans vie au bord des routes.
Alors je dis à Madame Bachelot : faites appliquer la loi que vous avez promue (…) et, dans la foulée, n’oubliez pas les épiceries de nuit.”
Franck Gomez, président de l’Umih 84 |
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