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Pour Christine Pujol et Jean-Marc Banquet-d’Orx, la baisse de la TVA est une opportunité médiatique

Vie professionnelle - mardi 12 mai 2009 12:07
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Blandy-les-Tours (77) L’Umih 77 a tenu son assemblée générale annuelle dans le cadre du château médiéval de Blandy-les-Tours, magnifiquement restauré. L’occasion de rappeler que le département abrite de nombreux sites touristiques. Autre sujet abordé bien sûr : la baisse de la TVA, et ce qu’elle doit et va générer.



C’est dans les salles du château de Blandy-les-Tours, propriété du Conseil Général, que le l’Umih Seine-et-Marne a tenu son assemblée générale 2009. Un site entièrement restauré, qui a déjà accueilli 100 000 visiteurs depuis sa réouverture en 2007. L’occasion pour le président départemental du syndicat, Jean-Marc Banquet-d’Orx, de rappeler la richesse touristique de sa région. Le 77 qui est candidat au congrès national de l’Umih en 2010 possède aussi comme grand atout, Disneyland, également adhérent du syndicat. Pour Lionel Walker, président du CDT 77 et vice président du Conseil général, l'Umih 77 "est un acteur majeur, on ne fait pas de tourisme tout seul dans un coin.." a-t-il déclaré en précisiant que la profession "faisait des futurs piliers du schéma directeur du tourisme.” De nombreuses opérations de promotions sont d'ailleurs organisées en partenariat. Parmi les plus marquantes en 2008 : la valorisation des terrasses d’été, la formule une nuit achetée/une nuit offerte (1000 chambres ont été vendues) ou encore l’Automne des saveurs en novembre. 37 restaurants se sont mobilisés autour des produits du terroir. “D’autres partenariats exclusifs sont à venir, comme le principe des coffrets cadeau s’inscrivant dans la gamme des produits séjours autour de Paris. Bien sûr, c’est 18% de commission, mais c’est valable. Avec 700 point chez  Auchan, Leclerc,Virgin, à la Fnac…” a encore commenté Lionel Walker.
Une réunion très axée, aussi, la baisse de la TVA en restauration. Pour en parler, Christine Pujol, présidente nationale de l’Umih et Jean Terlon, président de l’Umih 91. Sachant que la Seine-et-Marne et l’Essonne se sont regroupés sous la bannière GPIH (groupement des professionnels de l’industrie hôtelière). L’union fait la force !

Hommage unanime à Nicolas Sarkozy
A l’unanimité, le syndicat seine-et-marnais a souhaité rendre un hommage officiel à ‘l’obstination’ du président de la République dans l’obtention du taux à 5,5. Nicolas Sarkozy a tenu sa promesse. Mais ne parlons pas de cadeau, c’est un juste rééquilibrage par rapport à la concurrence. Néanmoins, la baisse de la TVA est une opportunité médiatique” a précisé Jean-Marc Banquet d’Orx. Même approche pour Jean Terlon. Nicolas Sarkozy est le seul avoir compris la distorsion entre les achats et les ventes. De notre côté, nous allons devoir à notre tour jouer le jeu. La presse grand public va nous attendre, on est toujours trop cher à leurs yeux. Alors que 70% des repas sont à moins de 10 euros… Depuis 15 ans, on est alpagué par la presse et par nos hommes politiques. On a un atout de communication énorme à jouer. J’incite tous les étoilés à baisser leurs prix, car ce sont eux qui donnent l’image d’une restauration chère en France.” Un message auquel l’auditoire répond par une slave d’applaudissements. “Nous avons eu 5 semaines de discussion pour répondre au souhait de Nicolas Sarkozy, a expliqué, de son côté, Christine Pujol. Il veut que le consommateur retrouve la baisse de TVA dans l’assiette. Vous connaissez la variété des établissements… ” Trouver le bon compris n’a pas été simple. En outre, de nombreux chiffres ont circulé sur le coût de cette baisse. Principe retenu : “que nos clients puissent faire un repas complet à partir de propositions répercutant la totalité de la baisse, soit 11,8%.” Et de marteler : “tout le monde va nous attendre au tournant. Nous devons nous inscrire dans un principe de baisse.  Il en va de la crédibilité de la profession. C’est une question de confiance. Grâce à cette mesure et à cette dynamique, notre secteur, va reprendre force et vigueur. Il participera à la relance de l’économie.” Une question fuse dans la salle : “et si on ne baisse aucun prix ?” Réponse imparable d’Anthony Lemont, président des restaurateurs de Seine-et-Marne : “la sanction, elle viendra de la clientèle”. Les normes hôtelières et les négociations sociales ont aussi été évoquées durant cet après-midi de travail. De nouvelles dispositions en matière de prévoyance devraient voir le jour ainsi qu’une mutuelle systématique. Le moyen de ‘conserver’ dans la branche les jeunes ménages avec enfants. Interrogée sur la faisabilité des engagements signés par la profession en matière d’emploi, Christine Pujol croit sans difficulté dans l’apprentissage. “Pour les 20 000 apprentis, on va y arriver. Pour les 20 000 autres, tout dépendra de l’évolution de la crise”. Enfin, à propos des normes hôtelières, Christine Pujol, a réaffirmé sa volonté d’être ‘partie prenante’. “Nous nous battons avec la Direction du tourisme pour avoir notre place au sein de la prochaine structure et veiller à l’évolution du classement et du parc hôtelier. (…) La profession est totalement solidaire” dans ce dossier a-t-elle terminé.

Sylvie Soubes

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