Faire connaître le contrat d’avenir aux consommateurs et aux restaurateurs
Vie professionnelle - mardi 19 mai 2009 13:14
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En présence des représentants des organisations professionnelles Hervé Novelli a présenté la campagne de communication qui doit démarrer prochainement pour faire connaître les engagements des restaurateurs en contrepartie de la baisse de TVA. Il prévoit aussi d’adresser un courrier aux 120 000 restaurateurs pour les informer.

Philippe Lefevre président des restaurateurs de la CPIH, a demandé à Hervé Novelli de venir présenter le contrat d'avenir aux restaurants de l'Eure,

Didier Chenet et Christine Pujol entourant Hervé Novelli qui présente la campagne de communication sur le contrat d'avenir pour faie connaître les engagements des restaurateurs en contrepartie de la baisse de TVA
C’est dans une institution parisienne, la brasserie Bofinger, établissement existant depuis 1864 et classé aux monuments historiques que le secrétaire d’Etat a tenu a présenter ce contrat d’avenir ainsi que la campagne de communication qui doit démarrer avant le 1er juillet date d’application du taux réduit de TVA.
Hervé Novelli rappelle que l’apposition de la vitrophanie « La TVA baisse les prix aussi » sur la devanture du restaurant vaut engagement du professionnel à baisser ses prix selon les modalités prévu dans le contrat d’avenir signé. Restaurateur qui doit baisser les prix d’au moins 11,8% de sept produits parmi la liste des 10 retenus dans le contrat. Ce qui correspond à une répercussion intégrale de la baisse de TVA sur un repas complet pour le consommateur. Parallèlement, il est prévu la diffusion d’un dépliant expliquant les grandes lignes de ce contrat d’avenir, tant pour le consommateur, que la clientèle mais aussi pour le professionnel.
Une campagne de communication qui reste à finaliser
Mais tout n’est pas encore bouclé, loin de là. Les modalités pratiques de cette campagne ne sont pas encore définies. Auprès de quel organisme les restaurateurs pourront se procurer cette vitrophanie ? Si Hervé Novelli compte sur les organisations professionnelles pour remettre cet autocollant à leurs adhérents, quid des non syndiqués qui représentent plus de la moitié des professionnels. Seront-ils aussi habilités à la remettre à ces derniers ? Autre question laissée en suspens, le financement de cette campagne dont il est acquis qu’elle sera à la charge des professionnelles et non pas de l’Etat. Mais sur quel fonds ? Une idée à l’étude, que cette campagne soit financée sur les fonds de modernisation qui doit être mis en place par l’Etat permettant aux restaurateurs de bénéficier de prêt préférentiel de la part d’Oséo pour se moderniser à l’instar du dispositif prévu par les hôteliers.
Hervé Novelli va écrire aux 120 000 restaurateurs
En outre, Hervé Novelli a annoncé qu’il allait adresser un courrier aux 120 000 restaurateurs afin de leur rappeler les engagements de la profession en échange de la baisse de TVA. Quels sont les risques pour les restaurateurs qui ne joueront pas le jeu ? « La philosophie du gouvernement est de faire confiance aux restaurateurs et à leurs sens de la responsabilité. Si le contrat d’avenir repose sur la confiance, le gouvernement se donne les moyens de suivre les engagements avec la mise en place d’un comité de suivi. » précise le secrétaire d’Etat. Ce dernier tient à rappeler qu’à la demande du ministre de l’économie et des finances les services de la concurrence et de la répression des fraudes ont visité entre mars et avril plus de 4 000 établissements et relevés pas moins de 17 000 prix. Bercy va se servir de ces relevés de prix comme références afin de voir si une fois l’application du taux réduit de TVA, les professionnels joueront le jeu.
Si les restaurateurs étaient sceptiques sur l’intérêt de répercuter la baisse de TVA sur les prix, Hervé Novelli affirme qu’en rencontrant les professionnels lors de son tour de France des régions, les mentalités changent et que ces derniers se déclarent prêt à en faire bénéficier leurs clients.
Dominique Giraudier président du groupe Flo restauration lui confirme que « le groupe Flo adhère totalement à cette démarche de baisse des prix et souhaite aller au-delà des préconisations prévues dans le contrat en s’inscrivant dans un contexte de relance de la consommation. » Hervé Novelli rappelle que cette baisse de TVA ne concernera pas les boissons alcoolisées. A ceux qui demande une exception pour le vin afin de développer la consommation de ce produit dans les restaurants et aider la filière viticole, Hervé Novelli met en avant la mise en place de l’oenotourisme.
40 000 emplois un objectif réaliste
Le secrétaire d’Etat au tourisme tient à rappeler que le chiffre de la création des 40 000 emplois auxquels s’est engagés la profession dans le contrat d’avenir, ne sort pas d’un chapeau. Celui-ci a été défini sur la base de la création net d’emplois dans ce secteur au cours des dix dernières années qui se situe entre 10 000 à 15 000 par an.
Un objectif réaliste pour Christine Pujol, présidente de l’Umih, « Nous sommes habitués à recruter des apprentis dans notre secteur. Ces chiffres sont sur deux ans et demi, c’est un chiffre ambitieux qui peut se concrétiser. Quant aux emplois en CDI, on peut penser que la baisse des prix va emmener d’avantage de clients donc d’avantages de personnels nécessitant de se fait des embauches. »
Pour Didier Chenet, président du Synhorcat, c’est la formation qui doit être au centre des préoccupations des professionnels. « Nous avons un gros problème avec les jeunes qui quittent cette profession. Il est donc indispensable de faire de gros effort au niveau de la formation, afin d’attirer des jeunes motivés dans nos métiers qui sont des métiers de passion et faire en sorte que l’ont n’y viennent plus en désespoir de cause. »
Hervé Novelli rebondi sur les propos de Didier Chenet en rappelant les engagements de la profession en terme de négociations sociales. Promesse tenue avec l’ouverture des discussions dés la semaine dernière avec l’objectif d’aboutir d’ici la fin de l’année.
Pascale Carbillet |
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