Édito du journal du 22-05-09 : "Avant le 1er juillet"
Vie professionnelle - mercredi 20 mai 2009 09:43
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Comme vous le savez tous, la baisse de la TVA sur la restauration entrera en vigueur au 1er juillet prochain afin de répondre à un vœu du président de la République qui considère le soutien de l’activité touristique comme un élément important de la relance dès le début de la saison.
Parallèlement, il n’a pas échappé aux partenaires sociaux que les pouvoirs publics attendent de la profession un geste fort et significatif, si possible à la même date, ce qui semble a priori cohérent.
Sur ce terrain, comme sur celui de la baisse des prix, consciencieusement labouré par Hervé Novelli, secrétaire d’État au Tourisme, la tâche des organisations professionnelles s’annonce délicate, tant par les délais imposés que par les enjeux qu’elle représente.
Si tout ou presque a déjà été dit sur les attentes des clients pour la baisse des prix, les commentaires et prises de position sont excessivement discrets sur les questions des salaires, de la prévoyance, de la formation, dont l’enjeu est au moins aussi important pour l’avenir du métier.
Et les débuts de la négociation sociale, engagée la semaine dernière, n’ont guère suscité l’attention ni des médias ni des intéressés qui en sont restés à un premier round d’observation.
Mais le temps passant, il va falloir, lors des prochaines rencontres, entrer dans le vif d’un sujet éminent polémique en raison de ses enjeux et de positions de départ fort éloignées.
Côté organisations professionnelles, il n’est que temps de négocier enfin un barème de salaires, comme la loi l’impose à toutes les activités depuis des lustres, et qui a été ‘oublié’ trop longtemps dans l’hôtellerie-restauration, cette impasse ne contribuant pas vraiment à améliorer une image ‘sociale’ pour le moins négative dans l’opinion publique.
Cette première approche devrait rencontrer tout d’abord l’unanimité des organisations patronales qui doivent absolument surmonter les inévitables clivages dus à un métier multiforme afin d’aboutir au socle commun d’une grille a minima comme cela se fait dans toutes les branches professionnelles. En n’oubliant pas un détail qui n’a rien d’anodin : aucun chiffre du barème ne peut, de par la loi, être inférieur au Smic.
Il est vital que la bataille de la communication s’engage sous les meilleurs auspices pour construire enfin, à l’égard d’une opinion publique trop souvent abusée par des commentaires sans fondements et des généralisations abusives, l’image d’un secteur attractif en termes d’emplois, de salaires et de progressions de carrière. La solution aux ‘tensions’ constatées dans le recrutement est à ce prix.
L. H. |
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