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Haro sur le sel, édito du journal du 6 septembre 2018

Restauration - mercredi 5 septembre 2018 10:55
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Après la taxe sur les boissons sucrées, une taxe sur les produits salés serait sérieusement envisagée. Depuis le mois de mars, une commission d'enquête parlementaire sur l'alimentation industrielle - qui regroupe une vingtaine de députés - étudie les moyens pour lutter contre la surconsommation de sel. Alors que l'Organisation mondiale de la santé préconise de ne pas ingérer plus 5 g de sel par jour, en France, on atteint allègrement les 10 à 12 g quotidiens. Or, l'abus de sel et ses effets néfastes sont connus et prouvés scientifiquement. Au même titre que l'abus de sucre ou de matières grasses. Le tout ayant pour conséquence des maladies cardiovasculaires et chroniques, des problèmes de tension artérielle, d'obésité… Une liste non exhaustive. La taxe sur le sel vise les plats industriels, dont la consommation massive s'est développée ces dernières années, mais aussi le pain en boulangerie. Outre la taxe, la commission d'enquête préconise de renforcer dans les écoles l'éducation au bien manger. Un combat dans lequel la profession est déjà fortement engagée, consciente que les petits ont besoin d'apprendre au plus tôt à se nourrir sainement avec des produits frais et moins de sucre, de gras et de sel. Les conclusions du rapport sont attendues _ n septembre. Et du 8 au 14 octobre, comme chaque année, les chefs seront dans les classes pour la Semaine du goût pour porter la bonne parole. 


Nadine Lemoine
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