×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

Un jour, une étoile : Keisuke Yamagishi, nouveau 1 étoile Michelin 2018

Restauration - lundi 26 mars 2018 16:57
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Paris (75) Dans son établissement au décor raffiné, le chef japonais a à coeur de travailler les produits de saison pour élaborer une cuisine française.




Lorsqu'il arrive à Paris, il y a neuf ans, pour perfectionner son apprentissage de la cuisine française, le chef japonais Keisuke Yamagishi commence par travailler aux côtés de Bertrand Grébaut à L'Agapé (XVIIe). Quelques années plus tard, en 2013, il ouvre son propre restaurant, Étude (XVIe), un lieu au décor raffiné. Il place sa cuisine dans le prolongement des six tables, afin de garder un oeil sur chacune car il est important pour le chef d'observer et de pouvoir réagir. 

En salle, Jean-Charles Colin, ancien de L'Agapé également, l'accompagne. "J'essaie d'amener au maximum la voix du chef. Pour cela, j'accorde beaucoup d'importance à l'annonce des plats, afin de préparer l'esprit et le palais du convive", explique le sommelier et directeur de salle. Il aime ponctuer ses descriptions de mots comme acidité, fraîcheur, amertume ou moelleux, et situer l'origine des produits. 

"Je veux parler des gens avec qui l'on travaille, comme Pierre Oteiza dans le Pays basque, et mettre en valeur les produits et les microclimats, sans être trop long", ajoute-t-il. La carte des vins est composée de 500 références classées par vigneron, dont une importante collection de bourgognes et quelques vins issus de petites parcelles.


La cuisine, les produits

Salsifis et clémentine, Rouget grondin, radis et poireau, Échine de porc kintoa, chou et café, le chef travaille surtout des produits français et de saison. Il y a un an et demi, pour répondre à la demande et par intérêt personnel, il élabore un menu vegan, avec des plats sans lactose (lait, crème et beurre). Le résultat le satisfait tellement qu'il décide de l'appliquer à toute sa cuisine. Huile d'olive, amande, noisette et laits végétaux se substituent aux produits laitiers, comme dans sa brioche aux cacahuètes et émulsion d'huile d'olive et cardamome qu'il sert en début de repas.

La première étoile arrivée, le chef est heureux, "surtout pour les clients, les amis et la famille", précise-t-il. Lui pense déjà à la deuxième étoile et à ce qu'il va mettre en oeuvre pour la décrocher : "J'ai déjà des idées. Ce n'est pas grand-chose, il va surtout s'agir de respecter encore plus le produit."


Caroline Mignot
Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en CHR : outils pratiques
par Jean-Claude Oulé
Services