L'insertion par la cuisine, édito du journal du 22 juin 2017
Restauration - mercredi 21 juin 2017 10:20
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En 2016, Marine Mandrila et Louis Martin créaient le Refugee Food Festival à Paris, en collaboration avec le HCR (l'agence des Nations unies pour les réfugiés). Leur souhait était de mettre en relation des réfugiés cuisiniers professionnels avec leurs homologues français et qu'ils partagent le piano afin de réaliser un ou plusieurs services aux couleurs de l'invité. Ainsi, du 17 au 21 juin 2016, onze restaurants parisiens ont accueilli huit chefs réfugiés de nationalités syrienne, sri-lankaise, tchétchène, iranienne et indienne. Plus de 1 000 clients ont pu découvrir dans leur restaurant parisien un déjeuner ou un dîner aux saveurs nouvelles. Comptant sur le "pouvoir universel de la cuisine", les organisateurs veulent changer le regard sur le statut de réfugié, faire découvrir des cuisines venues d'ailleurs et mettre le pied à l'étrier à ces collègues du bout du monde qui ne demandent qu'à travailler.
Cette initiative citoyenne a connu un succès surprenant. Les restaurants participants ont affiché complet une bonne semaine à l'avance tant le message avait été bien perçu par les clients. Les retombées médiatiques, largement internationales, ont créé des émules. En décembre, ce fut au tour de Strasbourg de réussir à son tour son Refugee Food Festival. En juin, Lyon, Bordeaux, Marseille et Lille ont rejoint l'opération, suivis par Athènes, Florence, Madrid, Bruxelles, Amsterdam, Milan, Bari et Rome. L'année prochaine, elle devrait traverser l'Atlantique. Une intégration sociale et professionnelle par la cuisine qui dépasse les frontières.
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