La Villa Dolia redore son blason
Restauration - vendredi 23 décembre 2016 16:09
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Article réservé aux abonnés
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Villeneuve-sur-Lot (47) Pascal Rougier pensait avoir trouvé la bonne personne lorsqu'en 2014 il loue son affaire à son second de cuisine. Quand il la reprend un an plus tard, le restaurant italien florissant qu'il a laissé a été déserté par sa clientèle.

Il a fallu onze mois à Pascal Rougier pour retrouver la confiance des clients.

La Villa Dolia mise sur des produits frais et des cuissons au feu de bois.
Reconquérir la clientèle
Devant ce constat, Pascal Rougier décide de reprendre les choses en main. "J'avais travaillé dix ans ici, je connaissais le potentiel de la Villa Dolia", lâche-t-il. Ses clients le connaissent bien, savent qu'il a laissé l'établissement en location-gérance, il prend donc les devants. "J'ai travaillé en bar, en boîte de nuit et dans un restaurant à Villeneuve. J'avais un bon réseau, et cela m'a permis de profiter du bouche à oreille. Je savais que cela se passait mal, glisse-t-il, c'est pour cela que fin 2015, j'ai commencé à faire savoir que je revenais." À son retour, il forme une nouvelle équipe, met en place une nouvelle carte et retrousse ses manches. "Il a fallu travailler, travailler, travailler pour rattraper le coup. Il fallait tout reprendre à zéro." Pour compliquer les choses, le contexte économique de la ville est plus que morose. Les commerces se portent mal, aussi l'année 2016 a-t-elle été difficile. "Les gens ont eu beaucoup de mal à revenir. Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps : il m'a fallu onze mois pour regagner la confiance des clients."
Pour réussir, Pascal Rougier a repris tout ce qui a fait le succès de son établissement : des produits frais (dont les pâtes), une cuisine au feu de bois, et il a baissé les prix. L'équipe est restreinte, pour limiter les coûts. Enfin, il a mis un accent particulier sur l'accueil. "Cela fait 50 % du succès", avoue-t-il.
Anne Letouzé |
Derniers commentaires
Les restaurateurs en colère contre les émetteurs de titres restaurant
Éric Guérin : un management épanouissant
Gérard Pélisson : de Novotel à Paul Bocuse
Michelin France 2023 : 3 étoiles pour Alexandre Couillon
Disparition de Gérard Pélisson, cofondateur du groupe Accor