Restolib’, la solution pour rentabiliser vos jours de fermeture

Paris (75) Il s’appelle Nicolas Kalpokdjian. À la tête de la société de conseils NK Hôtels, il vient de mettre en place Restolib’. Un concept unique en son genre, qui permet aux restaurateurs de rentabiliser leur établissement durant ses jours de fermeture.

Des idées, il n’en manque pas. Parce que Nicolas Kalpokdjian sait observer, écouter, dialoguer et repérer les besoins des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. Un secteur qu'il connaît bien. Et pour cause : une fois son diplôme de l’Edhec Business School en poche, alors que tous ses camarades de promotion s’orientent vers la finance, lui enchaîne avec trois années d’expérience dans le contrôle de gestion, le management opérationnel et le yield management dans plus d’une vingtaine d’hôtels en France et à l’étranger. Aujourd’hui, il est à la tête de NK Hôtels, une société de conseils qui accompagne des investisseurs désireux d’acquérir des hôtels. Il gère des établissements hôteliers via des contrats de gestion, mène des audits ou encore optimise des revenus d’hôtels liés au room service. Gérer, optimiser, manager, c’est son quotidien. Si bien qu’il a imaginé un concept révolutionnaire qui permet aux restaurateurs de rentabiliser leur établissement durant les jours de fermeture. Son nom : Restolib’.

Générer un nouveau flux de clientèle

“Le principe est simple, explique Nicolas Kalpokdjian : en nous confiant l’organisation d’événements dans un restaurant durant ses jours de fermeture, son propriétaire est certain de recevoir un loyer horaire mensuel, d’augmenter sa marge nette sur des jours ne générant pas de chiffre d’affaires, de bénéficier d’une page gratuite sur notre site Internet (www.restolib.fr) présentant son établissement et de recevoir un nouveau flux de clientèle.” Un maximum d’avantages, donc, sans aucun inconvénient. Il fallait y penser. Quant aux événements auxquels fait allusion Nicolas Kalpokdjian, “il s’agit de cours de cuisine, d’œnologie, d’arts de la table, de séminaires de formation pour les professionnels ou de toute autre privatisation sur mesure”. Pour mener à bien son projet soutenu par le Synhorcat, le président-fondateur de Restolib’ a sollicité le savoir-faire du chef Olivier Chaput : “ il va notamment me conseiller pour mettre les bonnes personnes dans les cuisines laissées vacantes pour organiser des cours”.

En quête d’établissements de caractère

D’ici à la mi-juin, Nicolas Kalpokdjian espère pouvoir engranger une quinzaine d’adresses de restaurants partenaires à Paris et plusieurs autres dans les grandes villes de l’Hexagone.“ Je recherche des établissements de caractère, qui vont de la petite adresse de quartier jusqu’au chef étoilé”, confie-t-il. Avis aux amateurs. Pour l’heure, le patron de NK Hôtels procède à quelques tests avec un réseau d’amis, “ pour vérifier si le dispositif fonctionne correctement et procéder éventuellement à des réglages ou autres ajustements”. Un galop d’essai en quelque sorte, avant de présenter le grand oral.