À Val d’Isère, Régis Marcon explore les Alpes

- mardi 28 décembre 2010 11:46

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Val d'Isère (73) Associé à Benoît Vidal, un de ses anciens, le chef aux trois étoiles Michelin a inauguré une affaire sur les cimes. Guidée par une approche humaine et chaleureuse, cette aventure reste fidèle aux valeurs de la famille Marcon.

L'Atelier d'Edmond rend hommage au grand-père de Jacques Leprivey, un des fondateurs de la station de ski.

De gauche à droite, les trois hommes sans lesquels l'Atelier Edmond, adresse connue des gastronomes de Val d'Isère, n'aurait pas pu renaître : Jacques Leprivey, Benoît Vidal et Régis Marcon.

L’Atelier d’Edmond, adresse connue des gastronomes de Val d’Isère, située sur la route du col de Lizerand, revit depuis le 18 décembre dernier grâce à trois hommes : Jacques Leprivey (le propriétaire, grande figure de la station), Régis Marcon et Benoît Vidal. “Nous avons rencontré Jacques Leprivey à l’occasion des championnats du monde de ski il y a deux ans. De là est née une belle amitié et lorsqu’il nous a contactés pour nous proposer ce challenge, nous n’avons pas hésité”, révèle Régis Marcon. Avant d’admettre : “J’ai toujours rêvé d’une aventure à la montagne, notamment à Val d’Isère, où j’ai fait mon armée.” Plus qu’un simple travail de consultant, cette aventure est une histoire d’hommes. Pour tenir les cuisines, il a fait appel à l’un de ses anciens, Benoît Vidal, qui a travaillé à Saint-Bonnet-le-Froid en 2001-2002 avant de partir voler de ses propres ailes à Divonne-les-Bains puis au Mas des Herbes Blanches à Joucas, où il a gagné une étoile. “Ici, je fais cohabiter ma cuisine, la région et les plats phare de Régis Marcon. De toute façon, ma sensibilité a toujours été marquée par mon passage là-bas”, concède le chef qui, en parallèle à la carte gastronomique, revisite les plats montagnards à l’heure du déjeuner (menus à 31 et 45 € le midi ; 75, 95 et 125 € le soir).

“Déconnecté”

Au-delà, cette aventure possède une vraie cohérence avec l’esprit de la maison Marcon : “comme à Saint-Bonnet, il faut y aller au Fornet, plus loin dans la montagne que Val d’Isère, mais on se sent déconnecté quand on arrive là-haut !” reprend le triple étoilé Michelin. La décoration dans le plus pur style chalet de montagne, rend hommage au grand-père du propriétaire, y est aussi pour quelque chose.
Dix jours après l’ouverture, les clients reviennent déjà. Bien sûr, la nouvelle équipe ne cache pas ses ambitions étoilées, même si l’objectif premier reste de faire plaisir aux clients. “Après, ce n’est que du plus”, conclut Benoît Vidal.

Julie Gerbet

À Val d’Isère, Régis Marcon explore les Alpes

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