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La Brasserie du Louvre, une ‘néo brasserie’ au goût de Guy Martin

Restauration - vendredi 22 octobre 2010 18:05
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Une nouvelle déco, une carte imaginée par Guy Martin et assumée par le jeune chef Denis Bellon: la Brasserie du Louvre rouvre ses portes sur une toute nouvelle brasserie, entre classicisme et touche contemporaine.



Il y a un an, Alessandro Cresta, en poste à l’Hôtel Martinez de Cannes après une carrière très riche à l’étranger, se voit proposer la direction générale de l’Hôtel du Louvre (groupe Concorde). La mission comprend un projet phare : la revitalisation de la Brasserie du Louvre, idéalement située entre le Louvre et la Comédie-Française. C’est fait. L’investissement n’est pas dévoilé, mais le directeur général admet qu’“il n’aurait pas été possible sans l’hôtel derrière ”.

Tout a été revu, à commencer par la cuisine, pour laquelle on fait appel à Guy Martin. “C’est une longue histoire avec la Brasserie du Louvre. Il y a 15 ans, j’étais déjà consultant pour la restauration à la demande de Jean Taittinger, mais on n’en parlait pas, dit le chef étoilé, installé au Grand Véfour (groupe Concorde), à deux pas. Aujourd’hui, le groupe Concorde m’a demandé quelle serait ma vision de la brasserie d’aujourd’hui pour les 25-45 ans. J’ai gardé les grands classiques de la brasserie parisienne comme se l’imaginent les touristes et comme ce qu’en attendent les clients et j’ai apporté ma touche personnelle avec des plats contemporains. J’utilise, par exemple, des épices, du tofu, beaucoup de légumes. Les clients font attention à leur santé. C’est aussi une de mes préoccupations comme de privilégier les ressources locales .  Il faut de vrais cuisiniers pour faire de la bonne cuisine dans les brasseries. C’est difficile avec les cuisines centrales, ajoute Guy Martin. A la Brasserie du Louvre, je travaille avec Denis Bellon ”. Ce jeune chef qui vient d’arriver, diplômé du lycée hôtelier de Tain, L’Hermitage, a de belles maisons à son actif (Drouant, Ladurée, Relais de Sèvres…). dont l’hôtel Millénium Opéra, son poste précédent.

Côté tarifs, les entrées sont à partir de 12 euros (Macédoine de légumes et pamplemousse rose, assaisonnée au soja), les plats à partir de 22 euros (Suprême de poulet fermier aux girolles, tomates confites et oignons grelots) et les desserts à partir de 9,50 euros (crème brûlée vanille).  Trois menus à 32, 38 et 75 euros sont proposés. Ce dernier, proposé le soir, comprend une demi-bouteille de champagne.

La salle du restaurant, ouverte sur la place du Palais Royal et la Comédie-Française, a été confiée au designer Marc Hertrich, spécialiste des projets hôteliers. L’agencement des 94 places n’a pas bougé, avec ses banquettes, ses chromes, et son bois… typiques de la brasserie parisienne. Alessandro Cresta a souhaité lui donner une touche contemporaine. Après 15 jours de fermeture, les murs aujourd’hui gris-bleu ont vu les tableaux disparaître au profit de miroirs biseautés qui donnent du mouvement. Au plafond, des dessins, clins d’œil aux chefs-d’œuvre du Louvre. Sur les tables, nappes, verrerie, assiettes et support de carte parachèvent le nouveau look.

Dernier projet, la terrasse qui devrait être en place d’ici deux mois. Située sur une place protégée par les monuments historiques, elle fait l’objet d’un long processus d’autorisations à obtenir, d’autant qu’elle sera agrandie et également relookée pour compter 44 places très prisées et chauffées.

Nadine Lemoine

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