Christian Têtedoie rayonne sur Lyon
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Lyon (69) Après l’ouverture de son restaurant gastronomique à l’Antiquaille le 26 mars dernier, le chef, MOF 1996, a inauguré il y a quelques semaines La Testa d’Oca (tête d’oie en italien), brasserie italienne située en face du gastro. Propriétaire de deux autres établissements à Lyon, et bientôt d’un 5e dans l’hôtel Royal Atlas, le chef bâtit pierre après pierre son empire..

Christian Têtedoie et Jérôme Jaeglé, un duo qui fait le succès du restaurant Têtedoie à l’Antiquaille.

Une même passion de la gastronomie italienne anime Christian Têtedoie et Simon Huet, son chef de cuisine à La Testa d’Oca.
Après seulement moins de six mois d’ouverture, Le Têtedoie, avec son bar à vins Le Phosphore et sa terrasse avec une vue panoramique sur Lyon, a su trouver sa clientèle, dans ce que Christian Têtedoie a voulu comme un véritable lieu de vie qui fonctionne avec 28 employés. “Nous nous attendions à recevoir des gens plutôt jeunes à cause du cadre très contemporain, alors que ça va du jeune couple qui veut se faire plaisir, aux gens du troisième âge”, confie Jérôme Jaeglé, 31 ans, chef de cuisine du Têtedoie, médaillé de bronze au Bocuse d’or Europe 2010.
Christian Têtedoie, ravi que son chef apporte “du sang neuf”, ne peut que constater la bonne synergie entre ses deux restaurants de l’Antiquaille, favorisée par leur proximité et par leurs ouvertures quasi concomitantes. Il étend ce même constat de synergie à ses autres établissements lyonnais dont le Tête à Tête (Lyon, VIe), qui, avec sa formule du jour à 9,50 €, fait voler en éclats les a priori sur les tarifs pratiqués par les grands chefs. Au Têtedoie, la formule déjeuner est à 40 € pour un ticket moyen 80 €.
La Testa d’Oca réhabilite la cuisine italienne à Lyon
La Testa d’Oca, aménagée dans l’ancienne cantine très fréquentée de l’hôpital de l’Antiquaille, reflète à lui seul la passion de Christian Têtedoie pour l’architecture et la cuisine italiennes : “Au hasard d’une visite de ces locaux désaffectés, j’ai aussitôt été séduit par l’architecture d’influence florentine et me suis projeté dans la création d’une brasserie italienne.” Deux salles - dont l’une en rotonde -, de trente et quarante couverts, se répondent à chaque extrémité d’un couloir dans un style baroque contemporain à l’italienne, matérialisé par des plafonds noirs, des parquets en bois clair, des murs mauves, des éclairages cosy et un mobilier Stark. L’ensemble est signé Vincent Thomas. La principale curiosité du lieu est cette gigantesque oie en résine immaculée réalisée par un artiste lyonnais. Ayant investi 350 000 € en association par tiers dans le Testa d’Oca, Christian Têtedoie a su également bien s’entourer aux fourneaux avec, dans le premier rôle, le prometteur Simon Huet, qui définit sa cuisine comme semi-gastro et travaille des produits frais d’origine italienne. “Depuis son ouverture, le Testa d’Oca est plein tous les soirs”, assure Christian Têtedoie.
Ouverture du restaurant du Royal Atlas à la rentrée
Pas vraiment de répit pour le chef lyonnais, avec l’ouverture de son restaurant marocain (avec des prix annoncés entre 15 et 50 €) dans le somptueux cadre de l’hôtel spa Royal Atlas, un ryad équipé de huit chambres et de deux suites. La cuisine y sera préparée par trois cuisiniers issus de l’école hôtelière de Marrakech. Et quand on lui demande si une prochaine ouverture est déjà programmée, Christian Têtedoie sourit mystérieusement : “Je ne peux pas encore en dire plus, mais on souhaite que j’ouvre un troisième lieu à l’Antiquaille.”
Sonia Delzongle |
Derniers commentaires
Un plan saisonnier pour pallier la pénurie de personnel dans le tourisme
L'Ambroisie change de propriétaire
Après deux années difficiles, l'activité affaires reprend des couleurs
Benoît Vidal ferme son restaurant doublement étoilé Michelin
A quoi sert le Resto-Score