Solidarité exemplaire : quand insertion rime avec restauration
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Aix-en-Provence (13) À première vue rien ne distingue l’Atelier Mandarine des autres restaurants de la ville et pourtant il est unique...

Un calme trompeur, puisque l’établissement affiche complet quasiment tous les midis.
L’histoire débute en 1996, lorsque Maryse Méziat, décide de fonder l’Atelier Mandarine, une entreprise d’insertion destinée à offrir aux personnes en difficulté un emploi et une formation dans le secteur de la restauration. “Nous rencontrons des participants qui n’ont pas forcément dans l'optique de travailler dans la restauration, précise Maryse Méziat, mais pour quelques-uns c’est une révélation, comme cette femme dont la carrière professionnelle était exclusivement basée sur [des emplois] administratifs, qui est depuis peu inscrite à un CAP cuisine.”
Le taux d’insertion immédiate est d’environ 45 %, chiffre à relativiser, car cette expérience de 6 à 24 mois est souvent un tremplin afin de sortir d'une spirale infernale en permettant notamment de (re)trouver un logement. Car sans logement pas d’emploi… Pour les 5 professionnels encadrants, le challenge est quotidien car, s’ils doivent très souvent enseigner les bases de la cuisine, ils doivent aussi écouter et dialoguer avec des personnes aux parcours chaotiques.À partir d’avril et ce une fois par mois, un chef va venir faire partager sa passion et son savoir-faire à l’ensemble de l’équipe. Premier rendez-vous avec Christian Ernst, chef du restaurant Le moment à Marseille. En mai ce sera au tour d'un étoilé.
Hélène Dorey |
Derniers commentaires
L'agrodigesteur Biomost de Presse à Balle, pour digérer les déchets
1 000 € remboursés pour l'achat d'un four mixte iCombi !
Botulisme : quels risques, comment s'en prémunir
Une saison estivale "excellente", se réjouit Olivia Grégoire
Chaînes hôtelières : pourquoi ils adhèrent ?