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Le Beaurivage : la maison de province par excellence

Restauration - mardi 17 novembre 2009 19:27
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Saint-Gaudens (31) En bordure de Garonne, l’établissement sert une cuisine traditionnelle de terroir, avec une touche d’influence basque apportée par son nouveau patron.



Philippe Picadea est depuis plus de deux ans le chef-propriétaire du Beaurivage, l'hôtel-restaurant dont il était l'un des fidèles clients. “Quand on avait quelque chose à fêter en famille, entre amis, on venait systématiquement ici. C'est le cachet de l'établissement, en bordure de la Garonne, qui nous plaisait. Des gens fréquentent le Beau-Rivage depuis une vingtaine d'années et ils ne savent pas que les patrons ont changé”, affirme-t-il.

Secondé par son épouse, associé à son frère Roger, Philippe Picadea a apporté des modifications, séparant l'hôtel et le restaurant par des entrées distinctes. Les sept chambres ont été modernisées et une salle a été aménagée près de la réception de l'hôtel. On y déjeune ou dîne d'une cuisine de brasserie avec une formule à 18 euros et le choix entre cinq entrées et cinq plats. La salle du restaurant, avec une cheminée centrale, s'ouvre, aux beaux jours, sur une terrasse fleurie.

"J'utilise les techniques des anciens"

Natif du Pays Basque, Philippe Picadea a accumulé les expériences dans le Sud-Ouest, notamment aux Jardins de l'opéra à Toulouse et à l'Auberge du poids public à Saint-Félix-Lauragais comme second de Claude Taffarello. Il se définit comme un cuisinier traditionnel. "J'utilise les techniques que les anciens m'ont apprises. Par ici, tout le monde a l'habitude de bien manger chez soi : le confit, les ravioles, la cassolette de haricots, le poisson aux cèpes... Le moléculaire ? Je ne sais pas faire et ceux qui s'y essaient le font très mal, le plus souvent. On n'a rien inventé. La nouvelle cuisine, à toutes les époques, ce n'est que de l'ancien qui a été réaménagé", ajoute-t-il.

Il sert palombes et pibales en saison parce que, dit-il, "les gens me demandent des plats de chez moi et que nous ne sommes qu'à 200 km du Pays basque". 

Bernard Degioanni

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