Jacques Marcon, un fils dans les pas de son père
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Saint-Bonnet-le-Froid (43) Sa voie était toute tracée, mais cela ne l’a pas empêché de multiplier les expériences afin de compléter l’enseignement familial.

“Je prendrai la suite un jour. Mais dans quinze ans. Je ne suis pas pressé”, annonce tranquillement Jacques Marcon. Pour lui l’organisation avec son père, Régis Marcon, ne pose pas de problème. “Nous nous complétons. Cela lui laisse du temps pour s’occuper de la mission que vient de lui confier le gouvernement sur l’alternance et l’apprentissage. Mais je tiens toujours à ce qu’il soit bien présent en cuisine, pendant le service.”
Jacques Marcon est revenu à Saint-Bonnet-le-Froid (43) en 2004. Il avait, bien sûr, connu les étés en salle ou en cuisine. Mais il avait passé ensuite un bac “normal”, économique et social : “Mes parents voulaient que j’ai des bases générales. Et que je réfléchisse bien avant de me lancer. Puis, j’ai suivi mes envies, j’ai fait de la cuisine avec un BTS cuisine à Saint-Chély d’Apcher, en Lozère.”
Ensuite, il y a eu des stages à l’école Tsuji près de Lyon, à Narbonne, chez Lenôtre et quelques maisons étoilées. Une belle moisson de premières expériences avec notamment un accent mis sur la rigueur, les produits nobles... Quand il retrouve les fourneaux aux côtés de son père, c’est l’année de la préparation du Bocuse d’or de Serge Vieira, les travaux du nouveau restaurant et l’approche de la 3e étoile. Et il travaille avec Éric Pras, aujourd’hui chez Lameloise; Christophe Roure, 2 étoiles Michelin depuis 2008, Sandy Caire, etc.Cinq ans plus tard, à 31 ans, Jacques Marcon est chef de cuisine avec une quarantaine de personnes à gérer, salle comprise. “Nous sommes plus forts à deux, cela nous permet d’avancer deux fois plus vite”, souligne Régis Marcon.
Pierre Boyer |
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