Les Nérios d’or mettent la salle à l’honneur
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Pour sa 21e édition, le concours innove : chaque cuisinier sera désormais en binôme avec un maître d’hôtel. Une nouveauté soutenue par le parrain de cette année, Régis Marcon.

Pendant vingt ans, les Nérios d’or ont attiré une pléiade de jeunes chefs de talent. Le concours s’est taillé une belle réputation et s’est inscrit dans le calendrier des manifestations qui comptent pour les cuisiniers. Il devrait maintenant compter également pour les maîtres d’hôtel. À partir de cette année, les candidats œuvrent en binôme. Lors de la finale, qui se déroulera le lundi 12 octobre au lycée professionnel Saint-Vincent de Montluçon (Allier), trois prix seront décernés : un pour le duo, un pour la salle et un pour la cuisine.
Côté maîtres d’hôtel (les professeurs ne peuvent pas concourir), les épreuves se composent de deux entretiens de quinze minutes (la vision de la profession pour le candidat et l’importance de la relation avec le chef ; les connaissances sur les produits labellisés bio, AOC…). Il aura aussi à créer un cocktail pour six personnes contenant impérativement de l’alcool de gentiane et un vin effervescent de saint-pourçain selon la méthode champenoise, le tout en dix minutes.
Une épreuve en salle davantage axée sur la communication
“L’épreuve salle est plus axée sur la communication. On va demander au professionnel de s’exprimer afin de voir comment il met en valeur le plat de son binôme, comment il parle des produits qui le composent, sa façon d’être et son rapport au client”, explique Régis Marcon, le parrain de cette édition et président du jury, qui sera composé de Meilleurs ouvriers de France.
Côté cuisine, la sélection s’effectuera à partir des recettes des deux plats à réaliser en finale : une entrée pour 8 personnes avec, comme produit imposé, 2 noix de joue et 2 poires de bœuf charolais ; pour le plat principal : un poulet bourbonnais, du foie gras, de la langue de bœuf, betterave rouge et échalote. Les candidats disposeront de cinq heures pour l’entrée, de 6 heures pour le plat. “C’est intéressant de concourir à deux. Je pense qu’il y a beaucoup à apprendre, explique Régis Marcon. Et puis, il est aussi important de mettre en valeur les métiers de la salle.”
Nadine Lemoine |
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