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Le Globe s'est arrêté de tourner près de Perpignan

Restauration - lundi 18 mai 2009 10:11
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Saleilles (66) Lassé de n’être qu’un investisseur, Albert Chelli a mis un terme à l’expérience lancée fin 2005 avec deux restaurants créés sous un même toit dans une zone d’activités pourtant en cours de développement.



Albert Chelli (médaillon) avait en particulier soigné l'aménagement de la partie gastronomique de son restaurant.
Albert Chelli (médaillon) avait en particulier soigné l'aménagement de la partie gastronomique de son restaurant.

“Je n’ai pas monté cette affaire pour m’enrichir, sinon j'aurais construit des bâtiments. J’ai simplement envie que cela paie les frais et, qu'à terme, cela coûte zéro…” déclarait Albert Chelli, dans les colonnes de L’Hôtellerie Restauration il y a plus de trois ans. Une situation d’équilibre qu’il n’est jamais parvenu à atteindre. Le 1er janvier, il a donc baissé le rideau du Globe, à Saleilles, aux portes de Perpignan.

“Etre le patron sans être le chef”

Je ne pouvais pas faire autrement, explique-t-il. Outre les investissements réalisés pour aménager une brasserie aux saveurs du monde au rez-de-chaussée et un restaurant gastronomique à l’étage, je n’ai jamais cessé d’injecter de l’argent dans l’entreprise. J’ai découvert la difficulté d’être le patron sans être le chef et j’ai vécu cette fermeture comme un échec personnel dont je me remets seulement maintenant.” L’homme d’affaires, qui est notamment propriétaire de la résidence senior ‘Parc sud Roussillon’, n’a jamais lésiné sur les achats de matériel pour répondre aux attentes des cuisiniers. “Toujours plus de moyens, toujours plus de personnels, on en est arrivé au stade où j’ai dit : ‘Stop !’”

La construction à proximité d’un hôtel de 100 chambres n’a pas infléchi sa décision. “Si un cuisinier était prêt à s’associer avec moi, on pourrait relancer l’affaire. Sinon, je suis prêt à vendre le bâtiment de 2 000 m2 avec le matériel et l’appartement aménagé qui l’accompagne.” Une procédure de cession qu’il pourrait lancer après l’été.

Jean Bernard

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