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Edouard Loubet bientôt à Nairobi, Islamabad et Chantilly

Restauration - mercredi 6 mai 2009 14:06
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Des restaurants avec une cuisine signée Edouard Loubet et un cadre inspiré de sa maison la Bastide de Capelongue, c’est ce qui devrait fleurir de Nairobi à Islamabad en passant par Chantilly.



A 39 ans, le chef-propriétaire de la Bastide de Capelongue passe les frontières.
A 39 ans, le chef-propriétaire de la Bastide de Capelongue passe les frontières.

Dans le Lubéron qui les ont adoptés depuis 1992, au Moulin de Lourmarin, puis à la Bastide de Capelongue, Edouard et Isabelle Loubet ont bâti une maison pérenne (17 chambres) ornée d’une table doublement étoilée. Ils ont complété leur activité avec la construction de la Ferme de Capelongue, des « appartements d’hôtes » entouré d’un jardin potager et le Galinier de Lourmarin, ancienne bastide composée de 6 appartements et de deux cuisines où le chef prodigue ses cours de cuisine.

Edouard Loubet, 39 ans, étend maintenant son champ d’action à l’international. En contrat avec le groupe hôtelier Serena, filiale de la Fondation Aga Khan (33 hôtels en Afrique, Inde et Pakistan), il va élaborer les cartes qui porteront son nom.

L’aventure a commencé au Serena Nairobi qui lui sert de base où les chefs des différents hôtels viennent se former avec un cuisinier qui a travaillé cinq ans avec le patron de La Bastide de Capelongue, « Ils sont formés à ma cuisine, adaptée avec les produits que l’on trouve sur place. Au Kenya, leur qualité est remarquable. Il n’y a que le poisson où l’on manque de choix », dit Edouard Loubet. Les chefs des hôtels passeront ensuite deux mois dans le Lubéron avec lui pour parfaire leur formation.

La première opération de communication du Serena Nairobi aura lieu début juillet, sous la forme d’un festival gastronomique Edouard Loubet avec menu dégustation. En parallèle, le concept en matière de décoration pour reproduire autant que possible l’atmosphère de Bonnieux se peaufine. La première ouverture est programmée pour novembre 2009 à Islamabad au Pakistan. Là aussi, il faut s’adapter : pas de porc, pas d’alcool, beaucoup de légumes bio, des herbes…

Il faudra attendre février 2011 pour retrouver Edouard Loubet, près de Paris. Un restaurant qui devrait porter son nom devrait prendre place dans l’hôtel du Jeu de Paume, face au musée du cheval. Un établissement de 96 chambres, où Vatel a œuvré. De gros travaux sont prévus tout en préservant la façade classée. Dans ce restaurant d’une cinquantaine de places, Edouard Loubet exécutera sa cuisine, celle qui lui a valu déjà deux fois 2 étoiles.
Nadine Lemoine

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