Benoît Nicolas, vainqueur du 59e prix culinaire Prosper Montagné
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Paris (75) À 39 ans, professeur à l’école supérieure de cuisine française l’École Ferrandi depuis près de dix ans, il a remporté hier soir le 59e prix culinaire Prosper Montagné.

Philippe Gobet offre à Benoît Nicolas un stage à l'Ecole Lenôtre.

Nicolas Nobis (2ème), Patrick Fleury, vice-président, Joël Garault, André Fournet, Gérard de Marcillac, directeur de l’école Ferrandi, Claire Visinoni (meilleur commis), Benoît Nicolas, David Le Quellec (3ème), Pierre Miecaze, et Guy Rameau, président du Club Prosper Montagné, avec le panonceau.
Le lauréat, qui a commencé sa carrière au Ritz avec Guy Legay, a réalisé deux plats en 5 heures : un Baron d’agneau de lait en deux services en rognonnade, charlotte d’aubergines, faisselle au citron de Menton et coque de polenta tomatée au vieux comté, gratin d’endives avec un salpicon de ris d’agneau, puis en dessert, un Soufflé chaud au chocolat guanaja poudré à la pistache avec un croquant de sésame, crème de mandarine et méli-mélo de suprême d’agrumes. Hier soir, au Lutetia à Paris, les membres du Club Prosper Montagné ont fait une ovation à Benoît Nicolas. “Il a fallu recompter les points trois fois. C’était aussi serré qu’au Bocuse d’or”, a déclaré Joël Garault, chef du Vistamar, restaurant de l’Hôtel Hermitage à Monte-Carlo, et président du concours 2009 (40 concours à son actif). Pour les six candidats sélectionnés sur recettes et dossier très complet avec photos des plats, la qualité du jury n’avait pu qu’augmenter la pression : James Berthier, Jean-Pierre Biffi, Serge Caillaud, Patrick Fleury, Philippe Gobet, Alain Kritchmar, Pierre Miecaze, Christian Millet, Christophe Moisand, Philippe Renard, Denis Rippa, Georges Roux, Gérard Sallé, Jacques Sylvestre, Patrice Trincali et René Zakine. Guy Rameau, président du Club Prosper Montagné, y tient : “Ce concours est le plus vieux concours de France, un gage de sérieux, d’objectivité et de reconnaissance.” Le jury est son garant.
Avant de dévoiler le palmarès, Joël Garault a remercié les commis et annoncé la création du prix du Meilleur commis. Il a été attribué à Claire Visinoni, élève de l’École Ferrandi où s’est disputée la finale dans l’après-midi.
Des candidats très difficiles à départager
Puis l’heure du palmarès a sonné : 4e ex æquo : Ugo Rinaldo, Park Hyatt Paris, Philippe Rousseau, Sofitel Thalassa à Quiberon, Jérôme Sadot, La Rocadine à Perreux. 3e : David Le Quellec, Four Seasons Resort Provence à Tourette. 2e : Nicolas Nobis, Manoir du Lys à Bagnoles-de-l’Orme. Benoît Nicolas, deuxième au concours Delaveyne il y a deux ans et finaliste au dernier concours des MOF, décroche cette fois la victoire ! Après Guy Legay, le lauréat 2009 a travaillé à la Présidence de la république avant de rejoindre l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo. “Mais dès le départ, j’avais envie d’enseigner, de transmettre. J’ai eu la chance de rentrer à la chambre de commerce de Paris et d’y trouver un poste cousu main, en travaillant avec de petites promotions (2 de 15 élèves par an, il forme les étudiants de 1reannée) que l’on pousse pour avoir des résultats très rapides. Je veux remercier mes collègues, Jean-Claude Chanroux, vainqueur du Prosper Montagné en 1991 et Éric Robert, MOF 2000, ma direction qui m’a fait confiance, mes élèves, car c’est un travail d’équipe, ajoute Benoît Nicolas. Je sais que mes élèves, qui se donnent énormément, vont être très contents. À l’école supérieure de cuisine française, il y a une complicité, une entraide, une confiance…”
Le vainqueur 2009, qui fut parmi les premiers à obtenir un bac pro à l’école hôtelière Jean Drouant, a également à son palmarès le titre de Meilleur apprenti de France. Il part désormais le sourire aux lèvres pour tenter à nouveau le concours du Meilleur ouvrier de France
Nadine Lemoine |
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