Un fast-food à sushi
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Lyon (69) Depuis son ouverture en novembre 2007, le concept O’Sushi, se développant sous la forme d’une chaîne de fast-food, est en pleine expansion, avec un objectif national comprenant l’ouverture prochaine de 7 boutiques en Rhône-Alpes. Les concurrents ont vraiment du ‘sushi à se faire’.

À partir de la création d’une première boutique-restaurant à Cannes, donnant naissance au concept d’épicerie associée à un fast-food à sushi, d’autres établissements de la chaîne n’ont cessé d’éclore, à Toulouse, en PACA et à Lyon. Sept ouvertures auront lieu prochainement en Rhône-Alpes, dont Échirolles à la mi-janvier, Vaux-en-Velin (au Carré de Soie Villeurbanne) en mars, Bourg-en-Bresse début avril, et en Bourgogne, avec Mâcon fin février. Plusieurs typologies de boutiques devraient être mises en place, dont un îlot central dans un centre commercial d’Échirolles. Le mobilier contemporain, conçu avec un soupçon d’exotisme, s’adresse à une clientèle toutes catégories.
“La guerre des prix aura bien lieu”
“L’un des facteurs de ce succès est la structuration d’un marché porteur, explique Xavier Lauthelin, un ancien de l’agro-alimentaire, responsable de l’enseigne en Rhône-Alpes et actionnaire. Le nombre d’intervenants va saturer le marché, ce qui entraînera des faillites et des fermetures et, forcément, une concentration du marché sur les établissements les plus solides. Pour les clients, il faut une marque, un référent.” Tout cela devrait aboutir sur une guerre des prix d’où sortiront vainqueurs les établissements qui proposeront un bon rapport qualité/prix et une enseigne rassurante.
Ne souhaitant pas s’inscrire dans un mode éphémère, O’Sushi se positionne sur un modèle différent dans la catégorie ‘restauration rapide’, à savoir une consommation durable. Les sushis sont l’un des seuls produits agro-alimentaires à toucher aussi les enfants de 6 à 12 ans, aujourd’hui plus sensibles à la question de la nutrition et du bien-manger. Sachant qu’un sushi constitue un apport nutritionnel et vitaminique sans graisse de 171 kcal pour 100 g et que les algues (importées du Japon) qui peuvent entrer dans la composition (notamment pour les makis) sont riches en oligo-éléments.
Une fabrication maison externalisée
C’est l’un des points forts de la chaîne, sur lequel Xavier Lauthelin insiste particulièrement : “Contrairement à la plupart des autres établissements du genre, nos sushis sont faits dans un laboratoire externe par des employés et un chef français de culture japonaise, dans le respect des règles d’hygiène. Nous avons deux livraisons par jour et les produits non consommés sont jetés”. Un des autres ‘plus’ de l’enseigne, selon son actionnaire, en est le concept même : un restaurant épicerie où l’on peut aussi acheter tous les ingrédients servant à faire les sushis à la maison. Une création totalement inédite contribue à l’originalité de la marque, les amazushi, sushi sucrés, inexistants au Japon, à découvrir, pour 8,90 euros, avec un thé vert lors de ‘l’Instant thé’, inspiré de l’Ochanoyu, rituel du thé encore pratiqué au Japon, ou du Senchado, plus axé sur les sens et le plaisir.
Sonia Delzongle |
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