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Le bien aimé Théodore

Restauration - vendredi 19 décembre 2008 10:34
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Lyon (69) Au cœur du sixième arrondissement lyonnais, cours Franklin-Roosevelt, créé en 1991 puis repris en 1998 par Robert Perret, Le Théodore a su préserver sa réputation de constance et de qualité gastronomique.



Robert et Florence Perret, propriétaires du restaurant Le Théodore : 'Nous voulons rester ce que nous sommes'.
Robert et Florence Perret, propriétaires du restaurant Le Théodore : 'Nous voulons rester ce que nous sommes'.

Aussitôt rachetés par Robert Perret, aussitôt transformés, pourrait-on dire du Théodore et de ses 250 m². Le nouveau propriétaire n’a pas hésité à refaire la cuisine, en la séparant de la plonge. La verrière est réaménagée en salle de réception, les fresques Mucha conservées. Depuis le rachat et les travaux, le bien nommé Théodore a su se constituer une belle assise auprès d’une clientèle lyonnaise réputée volatile. 

Le propriétaire voit rouge
À peine est-on entré que le ton est donné : partout, du rouge vermeil. Tentures rouges, banquettes et fauteuils de velours rouge, tapis rouge, jusqu’au sol des toilettes… “Mon mari aime le rouge”, sourit Florence Perret, la femme de l’ombre qui, depuis quelques années, seconde sans faillir le maître de céans. L’ambiance rétro est cultivée avec goût et… rouge. Apaisantes, confortables, les matières sont étudiées pour rendre l’atmosphère chaude et conviviale tout en restant chic, avec une note bourgeoise. 

 Le client, une denrée rare
À 53 ans, Robert Perret, dans le métier depuis l’âge de 13 ans, sous-directeur d’un hôtel du groupe Accor à 23 ans et directeur de la Brasserie Georges pendant une dizaine d’années, sait ce que travailler signifie. Il ne faut pas avoir peur de travailler, dit-il, toujours essayer de faire mieux, aimer, respecter le client et ses désirs. Le client est une denrée rare.” Alors, afin de le garder le plus longtemps possible, ce client aux allures d’habitué, Robert Perret se met en quatre pour lui apporter du confort et tout ce qu’il ne trouverait pas ailleurs. Cela se traduit par une importance accordée au plus petit détail et un intérêt personnalisé porté au client. Les gens aiment être reconnus, valorisés”, constate Robert Perret. L’homme aurait pu faire de la politique…

Et tout le reste
Au Théodore, la présence permanente du propriétaire est essentielle, rassurante. Pour lui, la notion d’accueil est primordiale. Ainsi préfère-t-il des serveurs moins expérimentés mais avenants à certains ‘vieux routards’ du métier, trop blasés. L’objectif, déjà atteint, de Robert Perret était de faire du Théodore une ‘maison’ prisée. Dans cette gamme, le rapport qualité/prix avec un ticket moyen de 43 € et du vin au verre, n’a rien à envier à d’autres. Parmi ses 16 employés, la maison compte Éric Rotivel, le chef de cuisine, en poste depuis dix ans, ancien de chez Madame Point et de La Tour Rose, restaurant étoilé. Il propose une cuisine plutôt traditionnelle à base de produits frais, de qualité, adaptés au goût du jour, telles les Ravioles aux morilles, ou encore le Rognon entier sauce au foie gras pour lequel les clients se déplacent tout exprès. Ils sont également friands des profiteroles maison, du baba au rhum et de la fameuse glace aux marrons et crème de marrons qu’ils réclament même en hiver. Pour Florence, “la seule chose que l’on sache faire, c’est travailler, alors nous avançons en restant nous-mêmes”. Et après les travaux en cours d’achèvement commencés en juin dernier, d’un montant de 1,4 M€, les patrons ont encore d’autres projets pour Le Théodore. Par la suite, Robert Perret ne dirait pas non à un Bib Michelin

Sonia Delzongle

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