Succès d'Arlette Cadot au championnat du monde de la pizza
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Salsomaggiore (ITALIE) Associée de Gino Jaskula Toniolo, pizzeria Il Campionissimo (Paris Xe), elle permet à la France de monter pour la première fois sur le podium de la compétition. Un concours mondial qui témoigne d’une percée du savoir-faire hexagonal et de la pizza ‘gastronomique’.

La vice championne du monde 2009 sur le podium, avec Miss Italie.

Arlette Cadot présente l’Arlecchino, une pizza à la française : foie gras, figues et poires.
C’est la première fois depuis la création du championnat du monde de la pizza que les Italiens font une place sur le podium à un Français. En l’occurrence une Française, Arlette Cadot, qui est devenue vice championne du monde 2009 de la ‘pizza classica’ à Salsomaggiore en Italie. Un titre qu’elle partage de fait avec Gino Jaskula Toniolo - déjà dans le top 50 des pizzaïolos mondiaux et formé à la Scuola italiana di pizzaioli de Caorle en Italie - avec qui elle a ouvert en juin dernier, à Paris, la trattoria Il Campionissimo.
Son triomphe : une subtile pizza au foie gras parsemée de culatello et parmesam règgiano sur fond de figues, poires fraîches, lit de roquette : l’Arlecchino. Une recette que ce couple de passionnés a longuement travaillé et propose (à des prix raisonnables) depuis quelques mois à la carte d’Il Campionissimo.
Le challenge n’était pas évident, le championnat du monde de la pizza 2009 rassemblait pas moins de 500 candidats de 20 nationalités différentes, Brésiliens, Canadiens, Japonais, Américains, etc. “Nous aimons créer, assembler les saveurs, mélanger les meilleures farines pour élaborer les pâtes plus légères et croustillantes possibles. La pizza est un merveilleux support pour toutes les cuisines du monde. Pour nous, elle fait pleinement partie de la gastronomie française”, expliquent Arlette et Gino qui ont été salués par le double étoilé italien, Heinz Beck, chef du restaurant La Pergola à Rome.
‘French Touch’
Cette année, les Français s’étaient massivement déplacés à Salsomaggiore. Ils représentaient la plus forte délégation après les Italiens. Une présence qui témoigne de la montée de cette ‘french touch’ et de la pizza ‘gastronomique’ qui rassemble de plus en plus d’adeptes en France. Le bataillon de la nouvelle Fédération des pizzaïolos de France était particulièrement fourni et les résultats ont été à la hauteur. Dans la plupart des spécialités, les Français sont parvenus à se hisser dans les dix premières places. Après Arlette Cadot, Bruno Bertrand de la pizzeria Pizzapero à La Chapelle-Sur-Erdre (44) se classe 5e, juste devant François Guerin du restaurant Le Bas D’Ville à Morteau (25), à la 7e place. Dans le concours ‘pizza in teglia’ (en plaque), Ciro Panella, de la pizzeria Al Fornello à La Madeleine (59) et vice-président de la Fédération des Pizzaïolos de France prend la 10e position. Du côté italien, on reconnaît bien volontiers que les Français progressent à pas de géant. Quant aux femmes, elles prennent désormais toute leur place sur les podiums. Le 2e prix de la ‘classica’ a été attribué à une autre femme, l’italienne Sara Blasi pour sa pizza ‘Cuore’.
Patrice Fleurent |
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