Le Salon des Vins de Loire s'est penché sur la consommation de vins depuis la baisse de la TVA

49 - Maine-et-Loire Le Salon des Vins de Loire ouvrira ses portes les 1er, 2 et 3 février 2010 à Angers. A cette occasion, les organisateurs et les interprofessions souhaité dresser un état des lieux de la consommation du vin en restauration depuis le 1er juillet. Premiers résultats.

60% des sondés ont mis en place une des mesures fixées dans le cadre du contrat d’avenir.
A l’intérieur de ces 60%, 63% ont baissé les prix de certains plats, 47% ont déjà recruté ou sont en passe de le faire et 3% ont augmenté le salaire de leurs employés. 1 restaurateurs sur 6 déclare avoir cependant appliquer une baisse de prix sur les vins, alors que la baisse de la TVA ne concerne pas les boissons alcoolisées, quelles qu’elles soient. Le prix des vins a diminué dans une plus grande proportion dans les établissements dont le ticket moyen est de moins de 20 euros, tranche des prix dans laquelle le restaurateur propose souvent une formule vin inclus rappellent les auteurs de l’enquête. Chez eux, la baisse des prix touche à 67% les entrées, à 88% les plats principaux, à 71% les desserts, à 85% les boissons non alcoolisées et les cafés et à 20% le vin. Chez les restaurateurs dont le ticket moyen se situe entre 20 et 29 euros, la baisse des prix touche à 85% les entrées, à 90% les plats principaux, à 81 % les desserts, à 81% également les boissons non alcoolisées et les cafés, et 13% les vins. Au-delà de 30 euros de ticket moyen, la ventilation est la suivante : les baisses concernent à 85% les entrées, à 87% les plats principaux, à 77% les desserts, à 81 % les boissons non alcoolisées et les cafés, et à 6 % les vins.
En moyenne, 1 restaurateur sur 6 déclare avoir ‘sensiblement’ baissé le prix de ses vins depuis le 1er juillet. Parallèlement, 21% des professionnels estiment que 21% des consommateurs ont consommé moins de vins en bouteille dans la même période. L’enquête souligne à ce stade que la consommation à domicile prend le dessus sur la consommation ‘on trade’.

Le Val de Loire, un vignoble privilégié
L’étude s’est également intéressé au positionnement du vignoble ligérien dans ces établissements : 60% des interviewés ont des AOC du Val de Loire à leur carte. En outre, 90% des établissements dont le ticket moyen dépasse 30% ont au moins un vin de la région à leur carte. Quand on demande aux restaurateurs de citer la région française la plus importante en volume (nombre de bouteilles passées) et en valeur (chiffre d’affaires) par mois, 20% citent la région Val de Loire. Ce qui la place en deuxième position, derrière Bordeaux et avant le Languedoc-Roussillon. Si on limite la question aux établissements dont le ticket moyen est entre 20 et 29 euros, la région passe au premier rang.
Les vins du Val de Loire sont ceux qui s’associent le plus facilement à de nombreux plats selon les restaurateurs. 63% d’entre eux leur décernent la palme du meilleur rapport qualité/prix, devant le Rhône et le Languedoc. Elément d’autant plus important que le prix d’achat est l’un des premiers freins à l’acte d’achat en restauration rappellent les responsables du Salon. Pour 60% des restaurateurs, la région  séduit les nouvelles générations de consommateurs (45% citent le Languedoc).
77% des établissements citent spontanément au moins une appellation ligérienne. Dans l’ordre : chinon, sancerre et saint-nicolas de Bourgeuil. Les commandes des restaurateurs sont en lien direct avec la notoriété. Et c’est très logiquement qu’ils commandent les appellations qu’ils connaissent le mieux. 67% d’entre eux achètent du sancerre, 48% du chinon, 47% du saumur ou du saint-nicolas de Bourgueil.