×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Produits et boissons

Vins rosés : le bon sens l’a emporté

Produits et boissons - mardi 9 juin 2009 12:26
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :

Le projet de règlement visant à autoriser le coupage - mélange de vin blanc et de vin rouge pour obtenir du rosé - a finalement été abandonné par l’Union européenne le 8 juin. Une bonne nouvelle pour la profession.





Dans son édition du 11 mars, L’Hôtellerie Restauration avait attiré l’attention de ses lecteurs sur le projet de règlement concernant les pratiques œnologiques autorisées, adopté par les représentants des États membres de l’Union européenne, dans lequel figurait l’autorisation d’élaborer les vins rosés par coupage de vin blanc et de vin rouge pour tous les vins rosés produits au sein de l’Union. Cette mesure a suscité de très vives réactions dans de nombreux pays dont la France.

Tous les acteurs concernés, producteurs, sommeliers, restaurateurs, consommateurs, ont réagi. De nombreuses pétitions ont circulé, dont celle du Centre de recherche et d’expérimentation sur le vin rosé* intitulée couper n’est pas rosé.com , qui s’indigne : “Notre travail est en péril”,  le coupage est “la porte ouverte à toutes les dérives”.

Le 7 avril 2009, le président de l’Arev (Assemblée des régions européennes viticoles**) a adressé une lettre ouverte à Madame Mariann Fischer Boel, commissaire européenne chargé de l’Agriculture. Pour tenter de régler le problème, il a été décidé que les producteurs français pourraient utiliser l’étiquetage ‘rosé traditionnel’ sur leurs bouteilles pour les mettre en valeur par rapport aux rosés de coupage. Une solution jugée non satisfaisante.

Sans réponse à son courrier du 7 avril, le président de l’AREV a adressé le 5 juin un nouveau courrier très argumenté à la commission, où il s’insurge : “Ce rosé ‘fabriqué’ par la coloration de vin blanc que vous voulez imposer à l’Europe envers et contre tout bon sens, ne s’inscrit nullement dans cette tradition européenne.”

Alors que l’on semblait s’acheminer vers l’autorisation d’élaborer des vins rosés par coupage (la décision concernant la fabrication du vin rosé devait être annoncée le 19 juin), la bonne nouvelle est arrivée. Dans un communiqué du 8 juin, Mariann Fischer Boel, qui affirme avoir écouté les préoccupations des producteurs de vin contre les nouveaux règlements, annonce : “Il n'y aura pas de changement dans les règles de production du vin rosé”. Une décision dont nous pouvons tous nous réjouir.


 

* Pôle de compétences et de références sur le vin rosé unique au monde. Il a vu le jour au printemps 1999.

** L’Assemblée des régions européennes viticoles est l’organisation politico-professionnelle des régions viticoles d’Europe et leur porte-parole aux niveaux européen et international. Sa mission est de défendre et de promouvoir la viticulture européenne dans le processus politique ainsi que de développer la subsidiarité, le fait régional et la coopération interrégionale. 70 régions de 16 pays européens sont actuellement membres de l’Arev.

Paul Brunet

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Hygiène en fiches pratiques
par Romy Carrère et Laurence Le Bouquin
Services