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Attention aux conditions de commercialisation des eaux 'surfiltrées'

Juridique et social - jeudi 6 août 2009 11:02
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75 - Paris Le président de l'Union patronale de l'industrie hôtelière (Upih) vient d'être mis en garde sur les conditions de commercialisation des eaux faisant l'objet d'un traitement supplémentaire de filtration par la DGCCRF. Christian Navet revient sur ce qu'il faut faire et pas faire...



Le traitement de l'eau du robinet répond à des règles de commercialisation précises, comme le rappelle Christian Navet.
Le traitement de l'eau du robinet répond à des règles de commercialisation précises, comme le rappelle Christian Navet.

L’Hôtellerie-Restauration : Les conditions de commercialisation des eaux faisant l’objet de filtrations supplémentaires semblent poser un problème à la DGCCRF ?
Christian Navet : En effet, l’Upih vient d’être saisie par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes d’un problème d’affichage des eaux traitées par ‘surfiltration’ sur place. De plus en plus de cafés et de restaurants proposent à leur clientèle des eaux de substitution. Ces eaux proviennent du réseau de distribution collectif c’est-à-dire l’eau du robinet. Ces procédés sont parfaitement sains et intéressants commercialement puisqu’ils viennent concurrencer la carafe. Seulement, ils font l’objet d’une réglementation que les professionnels doivent appliquer.

Qu’elle est-elle ?
C. N. : Ces eaux entrent dans la catégorie des ‘eaux rendues potables par traitements’. Cela veut dire que sur les cartes et sur les menus, elles doivent être identifiées clairement. Ce ne sont en aucun cas des eaux minérales naturelles ou des eaux de source. On ne peut pas les classer avec les eaux embouteillées par les minéraliers. 

Que doit-on inscrire alors ?
C. N. : Vous devez les ranger dans cette catégorie : eaux rendues potables par traitements, même si l’eau du robinet est potable. D’ailleurs, vous ne pouvez pas non plus leur associer n’importe quel argument commercial. Il ne peut en effet y avoir de message publicitaire ventant les effets de ces appareils sur les substance indésirables de l’eau car il laisserait alors sous-entendre que ces substances sont présentes à des teneurs dangereuses pour la santé des consommateurs. On ne peut pas communiquer sur la peur de l’eau du robinet qui, comme nous l’a rappelé la DGCCRF, est ‘parfaitement potable’ en France. En ce qui concerne la gazéification de l'eau du robinet, la mention 'avec adjonction de gaz carbonique' doit être précisée.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

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