Actualités
Accueil > Actualités > Juridique et social

Crise dans les CHR : Le Synhorcat reçu en urgence par le ministre en charge du plan de relance de l’économie

Juridique et social - mercredi 28 janvier 2009 16:15
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés


Le 28 janvier 2009, Didier Chenet, président du Synhorcat, syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs a été reçu par Patrick Devedjian, ministre en charge du plan de relance de l’économie afin de lui faire part de la crise qui frappe sa branche d’activité et lui demander le soutien de l’Etat.

« La crise frappe durement nos professionnels qu’ils soient hôteliers, restaurateurs, cafetiers ou traiteurs organisateurs de réceptions. L’ensemble de nos professionnels enregistre une baisse moyenne de leur activité de près de 15% sur 2008. Les prévisions pour 2009 sont encore plus alarmantes, nous craignons une chute de l’ordre de 30% », lui a expliqué Didier Chenet.

Le Synhorcat a demandé au ministre de prendre en compte les difficultés du secteur en révisant les modalités d’octroi de certaines d’aides dont l’application a été restreinte pour les entreprises des CHR.

L’aide à l’emploi des CHR communément appelée prime « Sarkozy » doit à nouveau être versée pour tous les salariés d’une entreprise et ne plus être limitée aux 30 premiers. Du fait de la décision de Bruxelles de relever le plafond de la règle des minimi pour les aides octroyées par un Etat, le gouvernement français ne peut plus se retrancher derrière cet argument pour limiter l’aide aux 30 premiers salariés d’une entreprise.

L’aide à l’embauche pour les TPE, instaurée par un décret du 19 décembre 2008 doit pouvoir s’appliquer à toutes les TPE du secteur des CHR. Celles-ci ne doivent pas avoir à choisir entre cette aide ou la prime Sarkozy.

« Il n’existe aucune raison au maintien du principe du non-cumul entre ces deux aides. Nos entreprises doivent pouvoir bénéficier de la prime Sarkozy, dont l’objet est de compenser l’absence à ce jour de réduction du taux de TVA dans la restauration, et de l’aide TPE  lorsqu’elles procèdent à une embauche » a martelé Didier Chenet qui précise  « A défaut, aujourd’hui nous serions victimes d’une double peine ! »

Le président du Synhorcat a démontré, le lien étroit qui existe dans les CHR entre les aides versées aux professionnels et les embauches réalisées. « Nos entreprises ont créées 68 000 emplois en seulement 4 ans, malheureusement ces créations d’emploi ont diminué de moitié quand les aides « Sarkozy » ont été limitées aux 30 premiers salariés ! »

Didier Chenet a rappelé l’attachement du Synhorcat à l’obtention du taux réduit de TVA dans la restauration. « Ce taux de TVA ne peut être que de 5,5%, seul ce taux permettra aux professionnels de restaurer leurs marges pour sauver leurs entreprises et à tous nos salariés et concitoyens d’améliorer leur pouvoir d’achat. »

A la sortie de son entretien avec le Ministre, Didier Chenet espère avoir été bien entendu. « Le ministre nous a assuré qu’il en parlerait avec le Président de la République. Nous espérons que de bonnes décisions ressortiront de leurs échanges. Il en va, selon nous, de la réussite du plan de relance du Gouvernement, de l’avenir de nos professionnels et de la parole du Président de la République. »
Journal & Magazine
N° 3806 -
01 septembre 2023
N° 3807 -
15 septembre 2023
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en CHR : outils pratiques
par Jean-Claude Oulé
Services